Bonsoir!
Bonjour! Minuit vingt, je vais encore une fois essayer de vous évoquer mon
senti. Je m’en voudrais de pas avoir un petit mot pour mon lecteur de
Pointe-aux-Trembles, il est très photogénique. Bravo! Je me prépare un café,
faut pas que je crie partout que j’essaye d’être vrai, ça peux devenir comme
disent les anglais « a foot in the mouth ». Je pense encore à la
cigarette avec un café, c’étais bon mais je fume plus c’est fini, je me
contente du café. J’ai dormis un peu, je suis insomniaque mais j’ai pas ces
grandes angoisses de ma jeunesse parfois je me demande comment j’ai fait pour
survivre à ça… Je me souviens de la femme avec qui j’étais accoté qui me met
dehors au beau milieu de la nuit, elle fait venir la police et comme j’avais
pas signé le bail « out the door I went ». C’étais pas très agréable
de vivre avec elle, quatre ans d’enfer pourtant j’avais ma part d’affect déglingué
qui voulais pas décoller. Maintenant je suis quand même heureux de vivre seul,
de pouvoir vous écrire comme ça dans la nuit. Aujourd’hui je crois que je suis
plus équilibré, ma solitude je l’assume. Je vais vous faire une confidence, je
déteste dormir deux dans le même lit… Être célibataire ça m’arrange je suis pas
obligé de coucher dans le bain… Mais au fond vous voulez savoir comment est mon
senti cette nuit, il est bien, les voix sont muettes ce que vous avez comme
écriture c’est directement ce qui proviens de ma tête, c’est pas de la
philosophie c’est juste de la vie cérébrale. Je veux pas rester muet, je vais
prendre un petit déjeuner bientôt. Je pense aux plaisirs alcoolique comment ça
a faillis me tuer. Y’avait plus rien d’amusant dans le gouffre de l’alcool. J’en
connais pour qui arrêter de boire ça prenais une cure géographique, ils
quittaient Montréal pour la campagne mais la cure réussissait jamais, on les
revoyait saoul dans les rues… Je me suis détaché de tous ceux là, j’ai adopté
le mode de vie en douze étapes et un jour à la fois je réussis. Je salut tous
ceux et celles qui se reconnaissent. Je prends mon temps, semble que ça vous
touche ce que j’écris, je suis content quand je réussis. Je sais bien que mon
sujet de prédilection revient souvent. J’en aurai jamais finis faut que je me
rappelle… Les Honky-Tonks sont pas mal tous fermés, j’emprunte cette phrase la
à Steven Faulkner un de nos grands auteur-compositeur… Ouais! On entrais au bar
salon, la musique y faisait une atmosphère d’enfer, on s’entendais pas parler
et on commandait une bière, voilà c’étais partis, on savait pas où allais finir
la bringue, me souviens d’une fois où j’étais rentré avec une latino, je crois
que c’était une fille au pair elle avait pas voulu que je couche chez elle j’étais
rentré chez moi à pieds. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine!!!
Bernard
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