Bonsoir!
Bonjour! Je vais essayer d’en écrire un autre. Je pense au désigner à la
retraite en Caroline, j’espère qu’il me lis toujours. C’est tout blanc dehors,
cet après-midi j’ai une répétition, comme je suis dans la représentation je
verrai pas ce que ça donne dans l’ensemble. C’est la nuit je suis debout et je
vous écris. Je fais bouillir de l’eau pour le café, je suis pas seul je pense
aux amis. Je sais pas pourquoi j’ai Brassens en tête, un grand poète celui-là.
Je mange des gaufrettes à la vanille c’est pas tout-à-fait Saint-Denys-Garneau,
j’essais d’imaginer le quotidien du grand poète. Je le vois à son bureau près d’une
fenêtre avec vue sur la rivière, il est assis devant lui y’a des feuilles et
une tasse de thé, il souffre ça marque sa poésie, un grand poète méconnu, l’acte,
le geste c’est toujours le même écrire… Étrangement j’ai de la musique de Peter
Gabriel dans la tête, j’essaye la musicalité, je vous l’envois, je vous l’envois
sans parler avec charité rien n’est donné ni parlé des onomatopé jazzé, vieux
beep-bop chanté et moi déraciné enragé engrangé, j’épelle j’appelle saute
dessus alittéré avec les mots du poète qualifiés. Vous verrai, vous verrai
comment justement ça rime à rien, poésie sans pieds ni chaussures juste des
chaussettes pour le dégueulasse jus du matin, tiens, tiens, je me souviens de
rien sauf peut être du satin de la dame d’airain, so the rythm je le retrouve
quand j’entrouve la porte du cloporte, bestiole qui s’étiole et moi qui chante
dans l’espérance et la souffrance, allons, allons ce seras pas long je trouve
pas le dicton, des mots sans noms en essayant d’éviter la répétition. Ai mangé
toute les gaufrettes, terminé le café, pense à l’écrivain humoriste à sa façon
de travailler y’a surement des journées où il a pas de joke. Là
c’est de la musique de Pink Floyd « Hey you! Out there in the cold feeling
lonely feeling old ». Je me suis arrêté plus qu’exilé je
suis déporté emporté dans l’immédiateté des mots purgés sans voile ni épée. Ne
me demandez pas le sens trouvez le … Je regarde l’écran j’aime bien
ce qu’il affiche, ces caractères, « All in all it’s just an other brick in
the wall »-Pink Floyd. J’y vais j’y vais je vous termine ça avec un baroud d’honneur une poudre
de peur à la lueur des amateurs des chercheurs, de ceux qui sont à l’heure
pourtant y'a rien de meilleur que les mots tracteurs qui tirent qui tirent et
cherchent le bonheur d’un aviateur qui vole sans sueur. Voilà! J’ai donné ce
que j’ai pu cette nuit encore quelques mots avant de terminé. Je pense que je
veux finir trop vite s’agit de pas pensés à avant dans le temps à mon âge on a
pas connus les chantiers ni inventé la chasse-galerie et là je termine
vraiment, je m’écrase en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine
j’espère!!!
Bernard
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