Bonsoir!
Bonjour! J’espère que c’est pas interdit, je vous en écris un autre j’arrive
pas a dormir. Cette nuit je suis étourdis je viraille dans mon lit. Me suis
quand même fait un café, ça va être difficile, ce matin j’ai une formation
communication, je ne fais que ça communiquer j’espère que ça va m’aider a
raffiner mon affaire. La nuit est tranquille dans le goulag. J’écoute mon âme,
me gratte le cuir chevelus, tout le monde dors dans l’édifice. J’essais de vous
traduire en mots ce que je ressent, ressentir c’est très près de ressentiment
mais c’est pas de ça qu’il s’agit. Je suis pas en colère, je veux juste écrire
mon état. Je pense aux voitures de mon lecteur de Deux-Montagnes, elles sont
belles mais ils en aurait pas on l’aimerais pareil. Je dors très mal y’a
longtemps que j’ai pas fait une nuit d’une traite. Je trippe toujours autant à
remplir l’écran de caractères. Si j’étais zen j’écrirais que mon mantra, Oum
padne Oum où quelque chose qui ressemble à ça comme toujours quand j’écris ça
je pense au Boubla d’Abel dans le magnifique Race de Monde de Victor Lévi
Beaulieu. Je respire comme il faut, d’autre dirait que je prends mon gaz égal,
ça me fait du bien. C’est plus facile d’être zen la nuit on est plus loin du
bruit et de la fureur. Le frigo démarre et arrête après quelques secondes… De
la fureur j’en ai pas j’essais de rester calme et d’avoir une nuit « productive ».
Ça se bouscule pas trop dans ma tête ni dans mon âme. Y’a pas de voix mais
plutôt la peur… Je pense à cette intervenante anglophone y’a longtemps, je
crois qu’elle étais pourris pour faire cette job là, c’est que mon jugement. Je
mange quelques biscuits à l’avoine. Pense aux publicités du restaurant Barbi’s,
le temps passe. Je mange comme un cochon, je crois que c’est la médication. J’ai
hate de voir de quoi ma face vas avoir l’air dans LaPresse+. Je suis impatient
c’est que dans deux semaines. Ce soir je pourrais intituler ça l’art de ne rien
dire. Je me malaxe l’intérieur y’a rien qui sort. Tout à coup un pincement à l’estomac
c’est l’angoisse je crois. J’essais de pas me mordre la langue, j’ai tout mangé
la boîte de biscuits. Pour les voix vous repasserez j’en entends pas, y’a un
parfum de désinfectant pour les mains du Purrell. J’avance lentement dans la
nuit sans voir le temps qui passe, c’est une insomnie qui a du sens elle est
pas source de souffrances. Je vais essayer de vous terminer ça sur une note
magique un sol universel qui joué à la guitare démarre bien des chansons. « Partons
la mer est belle »-La Bonne Chanson. On les avait oublié ces chansons
elles sont revenues. Je pense à celle du vieillard je sais pas si vous vous
rappelez. Bon! On termine sur cet air en vous remerciant d’avoir lu jusque
là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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