Bonsoir!
Bonjour! Ce soir je suis fatigué la réunion à l’institut m’a beaucoup demandé.
Je sais pas si j’étais à propos. Couché de soleil orange ce soir, ça annonce
beau pour demain. Je crois que les chercheurs de l’institut rient de moi, je
fais de mon mieux avec ce que j’ai… Dans ma tête on me paye pour que je prenne
soin d’un collègue.Ce soir je suis complètement vide. J’ai ouvert la fenêtre je
suis torse nu, ce soir j’essaye, j’essaye, j’essaye, je pars toujours trop tôt
pour les réunions mes journées sont pas assez meublées. Cet après-midi quand je
suis revenus je me sentais comme un moins que rien. Je préfère les répétitions
du Cabaret Poétique aux réunions de comité. Lentement je me calme comme dis la
matriarche j’étais partis en peur, ça définis bien le paranoïaque que je suis.
Les enfants jouent dehors dans la ruelle, ils crient c’est bien le beau temps.
Nous on jouais sur le parterre de l’école Jeanne-Lajoie sur la rue St-Vital à
Montréal-Nord je me souviens très bien de ça, la gang de petit gars j’avais
neuf dix ans parfois je croyais que j’étais grand et je fumais en cachette deux
où trois cigarettes volées. J’ai fait un long détour avant de m’installer dans
le goulag occidental, j’y suis bien, mais oui c’est le Centre-Sud! Je sais pas
si ma lectrice d’Aylmer se rappelle du magazin chez Marguerite sur la rue
Monselet où du disque d’imitateurs des Beatles acheté par papa à la pharmacie d’en
bas. Des fois j’aimerais bien redevenir un enfant, y’avait des contraintes mais
c’étais quand même amusant. Mais ça on le sait pas qu’on vie les meilleurs
moments, l’adolescence a été un gâchis, de la douleur, de la souffrance et j’en
ai pas vu venir la fin. Je crois que je suis devenu un adulte à la fin de la
trentaine. Dans le parc en face les gars jouent au soccer. Je me rappelle avoir
brisé bien involontairement la bicyclette mustang d’un copain. Je crois que ma
mère avait payé pour les réparations essentiellement des rayons de roue. C’étais
pas une enfance de pauvres ce que les autres avaient ont voulait l’avoir,
parfois oui, parfois non… On jouait au football dans le champ de sable, en
anglais ils appellent ça du sandlot football. Je pense qu’un de mes frères
jouait avec nous. Je commence a avoir des problèmes avec le PC, c’est pas très grave
je l’ai arrangé. Ce soir j’essaye comme toujours de mettre des mots sur mon état
mais je m’égare, deviens nostalgique et oublie le plus important le moment
présent. Les voitures klaxonnent, la semaine passée je suis allé à Terrebonne y’a
longtemps que j’ai mis les pieds là, je m’en ennuie pas, beaucoup de voitures,
beaucoup de commerces, hé oui! C’est très commercial. Comme souvent je sais pas
comment terminer, quelques mots encore avant d’oublier. Je termine donc là-dessus
en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À bientôt!!! À la prochaine j’espère!!!
Au revoir!!!
Bernard
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