Bonjour!
Bonsoir! Je sors de mon cahier, ai commencé a lire un roman où on mentionne la
rue Vaugirard à Paris, la rue où était mon hôtel quand j’y ai séjourné. J’ai
beau y être allé, je rêve encore d’y retourner, me rappelle des commis de l’hôtel
qui disait « si il vous plait » à tout propos. Dehors un voisin
attend l’autobus, il boîte depuis qu’il s’est fait opéré pour la hanche, une
chirurgie… Les bancs de parc ont été réinstallés, c’est bien… Je veux pas
placer une œuvre d’art en photo, je veux prendre la place avec mon texte, les
motards ont sortis leurs engins, j’entends sonner les cloches de l’église je
sais pas pourquoi elles sonnent, ça annonce le printemps une sortie de l’hivernement
infernal. La fenêtre est ouverte, vive le temps doux! Je pense a téléphoner à l’agent
de voyage, il est trop tôt j’ai encore beaucoup de choses a faire, je prends ça
un jour à la fois… Les handicapés passent dans la rue avec leurs chaises
roulante électrique, je pense à l’ami qui souffre de sclérose en plaques, faut
pas que je me plaigne je suis juste fou… Ça bourgeonne je crois ça va être vert
ce seras pas long. Je regarde passé les autobus c’est ça aussi la vie dans le
goulag occidental, les junkies heureux de pouvoir se faire un fix dehors… Ce
matin j’ai marché jusqu’au supermarché ai acheté du lait et attendus l’autobus
sur un banc. Cet après-midi j’essaye comme toujours d’être honnête avec vous, c’est
pas très inspiré mon sentis c’est juste un peu d’ennuis. Je pense à cette
grosse bonne femme dans le restaurant fast-food au retour de New-York, elle
voulait que j’aille à la guerre, une
grosse folle! Je préférerais me perdre dans Paris me perdre dans ses rues
remplies d’histoire. Je pense pas aux terroristes, j’ai pas peur faut vivre.
Maintenant y’a les nuits debout place de la république, vont ils réinventer la
démocratie? Je suis toujours fasciné par les français. L’ami de Repentigny a du
beau temps pour jouer aux boules. Je lui souhaite bien du plaisir. Me semble
que je vous chante toujours le même refrain, partir! C’est très fou d’en parler
je vais surement le faire je sais pas quand, c’est ma névrose du départ. Tant
qu’a vous faire des confidences disont que je remet en question mes implications
citoyennes. Je devrais peut-être faire attention à qui je me dévoile, je verrai,
pour l’instant je continue. Ouais! Quelques mots encore au son de la musique
dans les voitures qui passent. Disont que c’est un beau temps pour une balade
en voiture et arrêter dans un stand à patates frites pour manger un burger et
une poutine. Je sais, je sais c’est pas très écologique et pas plus diététique
mais ici aussi faut vivre moi je suis pas très grano. « Plattsburgh
Drive inn blues » -Luc Plamondon. Je termine donc là-dessus en vous
remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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