Bonsoir!
Bonjour! C’est la nuit, je suis debout c’est toujours la même insomnie. Ai
mangé des toasts beurre et miel. Je pense pas à grand-chose, je suis plutôt
somnolent, mon écriture est saccadé. Ai bu mon café, la nuit comme ça je suis
plus tranquille, j’ai des rapports qui goutent l’ail. L’argent dont je vous
parlais dans les post précédents a été déposé. Je suis plus calme. Il est trois
heure moins dix je sais pas quelle est l’heure de tombée du Journal de
Montréal. À la station de métro y’auras toujours le vingt quatre heure et le
Métro qui luttent pour se faire une place, c’est un phénomène assez nouveau ces
journaux de rue, moi je lis sur ma tablette électronique. Lentement les
journées passent bientôt on va recommencer les répétitions, j’ai hâte de
réentendre la superbe lecture que fait la comédienne de mon texte. Je crois pas
vous l’avoir écrit cette semaine je me suis acheté deux jeans des slips et une
ceinture. Lentement le texte avance, parfois j’ai de grand vide, je pense au
gars qui disait avoir de grand vide dans le cerveau comment percevait il ça? J’ai
des chansons de noël dans la tête, il est trop tard, l’hiver s’en va on
discuteras toujours du temps qu’il fait. Je veux vous dire comment je me sent,
l’écriture tue une partie de mon angoisse, j’allais écrire fondamentale parce
que pour moi pas d’angoisse pas d’écriture… Je me souviens avec mon ami Michel
on assemblait des modèles d’avions où de voitures à coller, on y prenait
beaucoup de plaisir je crois que j’avais dix ou onze ans. Les voisins c’étaient
des étrangers comme partout dans Montréal-Nord, ça a toujours été une ville d’accueil.
Je pense au stationnement de la shop c’est pas tout le monde qui y travaillais
qui habitais Montréal-Nord. Je pense pas que je vais vous écrire beaucoup sur
la shop je l’ai tellement détestée en fait j’ai détesté toutes les shops où j’ai
travaillé, rien que de vous écrire ça me fait mal cette shop. En soixante dix
on habitais plus Montréal-Nord mais quand on y étais on était pas loin de l’appartement
où avait été tenu en otage Pierre Laporte où Richard Cross je me souviens plus.
Je me rappelle octobre, on voulait sortir dehors voir les soldats au bureau de
poste, on croyait que ça aussi c’était un jeu, maman nous avait vite gardé en
dedans. Les terroristes ont été exilé à Cuba, d’autre on je crois préféré la
prison. Dehors des gens discutent fort c’est la sortie des bars, les
révolutionnaires prennent un coup en attendant le grand soir, parfois ce sont
des criminels qui volent et rient des prolétaires qui s’en vont au boulot, les
voleurs même si ils le croient pas sont aussi dans une routine. Ouais! J’ai
encore ce soir donné mon lot… Je termine sur ces constats et ces « évocations ».
Je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! J’espère que ça vous a plu!!! À la
prochaine j’espère!!!
Bernard
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