Bonsoir!
Bonjour! Viens de regarder et d’écouter une très touchante chanson de Richard
Séguin notre Bruce Springsteen québécois. Ce soir c’est tranquille chez moi, je
divague et ne suis pas en vogue avec mon goulag avec mes logues pourtant une
plogue c’est cent dix où deux cent vingt, je joue pas dans le fourneau je veux
pas me brûler les mains. C’est difficile ce soir y’a des choses que je veux pas
vous raconter j’attends à demain ça va peut-être se concrétiser. Je suis bon
mais je veux pas faire ma tête enflée, parfois quand on monte on chute et prend
une débarque qui nous laisse devant rien qu’un moi déglingué. Vraiment ce soir,
je goutte ma solitude, seul dans cet idiot de goulag occidental qui existe même
pas… Je pense qu’il y a eu une opération policière place Gamelin, les petits
bums ont décalés leurs arrêt de transport en commun. Y’en avait trois qui
niaisait devant chez moi dans l’abribus, je sais pas, je sais pas, je niaisait
pas là dans ma dérive j’essayais de trouver le pusher pendant la nuit… Emportez
moi avec vous, dans vos jours les plus durs, les plus crûs, je pense à cet
ancien voisin qui avait une photo de lui dans sa jeunesse beau bonhomme, mais
maintenant si il est pas décédé il est déglingué par le sida… Je vous parlerai
pas de cette maladie là heureusement j’ai été épargné, y’a un bon Dieu pour moé…
J’écoute ce que ça me dis je pense à tout ces gens que j’ai vu aujourd’hui. J’ai
pris du plaisir a faire ce que j’ai fait, le jeu, le jeu, la lecture j’ai fait
de mon mieux. Le soleil est couché aux États ils ont des ouragans, nous ici c’est
encore le froid… Je suis pas encore arrivé au bout de mes mots, je sais bien
que pour terminer il est un peu tôt, je veux vous en donner pour votre misère
pour votre plateau, un nom du père, un héros. Étrangement j’ai le mot miserere
dans la tête, je crois que j’aurais pas fait un bon curé, trop de sacrilèges
trop de jurons… Pis là je veux vous parler de la foi, de ma foi que j’essais d’avoir
je crois, oui je crois! C’est plus utile disons que je crois aussi que Pascal c’était
pas un cave. Lentement j’avance dans ce qui est quasiment un blog œcuménique,
je demande la force spirituelle ceux qui rient, ceux qui se marrent vont peut-être
un jour rester avec moi pour prier. Quo vadis? Je sais pas j’avance en âge vers
le même endroit que tout le monde, j’espère que la boite va être belle et la
musique à fond la caisse… C’est un peu triste d’évoquer une fin mais c’est pas
pour aujourd’hui. Je pense que je suis encore bon pour un grand bout. Mais là j’étire
un peu trop, je vais vous trainer jusqu’au dernier mot. Merci d’avoir lu jusque
là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!
Bernard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire