Bonjour!
Bonsoir! Je m’y prends de bonne heure cet après- midi. Le vide me fait mal,
dehors un toxicomane à vélo s’arrête dans le parc, il prépare sa dose sur le
banc et dans l’abribus. C’est plein soleil, un autre gars fait les poubelles
pour ramasser les contenants recyclables. Je sens ça lourd dans ma poitrine,
pense au mal de l’âme c’est pour ça que j’écris pour le projeter m’en débarrassé
mais c’est toujours à recommencé… Je devrais pas m’en faire sinon de mon mieux,
la voisine passe sur la passerelle, elle claque sa porte, je crois que pour
quelques dollars elle vend ses meubles. Aujourd’hui j’ai décidé d’illustrer mon
blog avec une œuvre de Laurent Gascon un co-fondateur de l’escouade de la
muralité dans les années soixante dix. C’est une céramique en hommage à l’affichiste
Vittorio une œuvre de 2009 au coin de Fleuran et Ontario, dans mon goulag
occidental où dans le Centre-sud de Montréal si vous préférez. On peut
qualifier le style de monsieur Gascon de « néo-pop art ». Ça met de
la beauté dans un quartier qui en a bien besoin… J’ai beau écrire j’ai quand
même mal, l’anxiété qui me ronge et la peur de je ne sais quoi, la paranoïa… « Je
voulais te dire que je t’attends »-Michel Jonasz. Oui j’attends, c’est que
je sais faire de mieux attendre, je suis patient et même patient dans les
urgences où on soigne pas en attendant… Je croque une pomme en pensant à ces
logements mal insonorisés qui créent de la chicane entre voisins. La pomme ça
remplis un peu ce vide existentiel, ce mal au plexus solaire. Dans ma tête ça
va quand même bien, je suis conscient du chemin qui me reste a faire, j’en fais
un peu chaque jour en sachant très bien que la perfection n’est pas de ce monde.
Une pensée pour le mécanicien père de famille à Cantley qui semble pas bien
allé je lui souhaite un prompt rétablissement. N’oubliez pas Le Cabaret
poétique, Quête d’identité et d’imaginaire c’est le 2 mai à 19hrs vous pourrez
me voir sur scène avec d’autre au TNM. Bon! Étrangement quand j’ai plus
beaucoup de mots je tombe dans l’auto-dénigrement, ce que je ne ferai pas ici
je vais essayer d’être bon avec moi de donner une autre forme à mon
narcissisme. Je me tape l’épaule ça se peut pas que ce que je fais ce soit rien
que de la merde. Si je prends mon temps que j’écoute pas cette voix négative
qui veux toujours prendre le dessus, ça devrais aller. En attendant toujours
dans le parc un gars joue au ballon. Plus de travail que de talent, y’a de ça
dans l’écriture beaucoup de transpiration et un peu d’inspiration, c’est vieux
comme le monde tout le monde sait ça… Ça tire sur la fin pour aujourd’hui ce
que je vous écris. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À
la prochaine et à bientôt j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
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