mardi 22 septembre 2020

Souffle


Bonsoir! Bonjour! Quand la nuit tombe l’angoisse m’assaille tout deviens lourd… J’essais de bien respirer de prendre mon souffle, j’y arrive pas toujours… Angoisse où paranoia je suis un peu mêlé dans tout ça. Je trouve pas le rythme, la schizophrénie c’est pas un bon beat parfois je reste enfermé, une mesure contre la COVID-19. Je me souviens y’a longtemps de ça j’allais faire l’épicerie accompagné d’une intervenante ça m’apaisais, depuis j’ai vécu j’y vais seul… Aujourd’hui la caissière du supermarché m’a demandé si je voulais contribuer à un fond pour la santé mentale, j’ai dis non j’en avais pas entendu parler…Je lis un roman, une brique de Ken Follett c’est captivant… Ça s’intitule Une colonne de feu ça se passe dans les années quinze cent… Je sais c’est pas avec ce genre de commentaire que je vais vous toucher. Je reviens à l’angoisse je devrais me mettre au yoga pour faire taire mon discours intérieur. C’est toujours le même propos, le même babil que j’arrive parfois à faire plier. Je sais pas si c’est l’écriture qui me mène et m’amène, ça fait une longue histoire répétitive où je fait le tri des mots. Parfois ça donne des phrases bancales… Cette semaine j’ai parlé avec quelqu’un qui travaille en santé mentale et qui n’avais jamais vu le film Vol au dessus d’un nid de coucou, enfin c’est une question de culture générale, moi c’est le film Délivrance qui m’a longtemps empêché d’aller dans le bois l’automne… Cette année vue la crise je sais pas si il vas y avoir beaucoup de chasseur, le corona virus doit se faire rare dans le bois. En deuxième vague je pense pas qu’on puisse se louer un chalet l’automne et aller tendre des collets, perdrix où lièvres… Faut rester chez soi je crois… Pas de chevreuil en vue. Il faut rester prudent, respecter les consignes… J’ai remarqué qu’encore une fois deuxième vague oblige ils ont vidé les tablettes de papier de toilette… J’écoutais à Radio-Canada le gars de la circulation automobile, il a commenté d’un drôle de ton les campeurs de la rue Notre-Dame qui prenaient une petite bière, pourtant y’a rien de nouveau là, ils couchent pas dans des tentes parce qu’ils boivent du coca-cola… J’ai peut-être un préjugé moi qui veux combattre la stigmatisation je donne pas grand chance…  Je sais y’en a plusieurs qui souffrent comment les aider? Je crois qu’ils ont connus l’expérience des habitations à loyer modique c’est dur… Je suis intolérant y’a différentes façons de vivre la maladie mentale, la mienne est pas meilleure que la leurs. Je sais pas si les tentes c’est plus vivable qu’un logement… C’est certainement très humide, dormir par terre c’est pas évident même intoxiqué… J’aimerais beaucoup que de ce campement sorte un Woody Guthrie qui chanterais les misères de la crise. Bon! C’est la misère urbaine tout près de la gentrification… Voilà je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard


1 commentaire:

  1. Ce fameux J'en Follet dont je retarde la lecture depuis longtemps, est l'auteur préféré de plusieurs amies. Je vais n'y mettre car j'aime beaucoup ces romans qui se passe au Moyen-âge... J'en lis un qui se passe à Québec en 1750 sous Montcalm et Bigot. Bonne journée

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