mardi 29 septembre 2020

Profond


Bonsoir! Bonjour! Cet après-midi j’ai eu une réunion virtuelle du centre d’apprentissage santé et rétablissement Recovery College, c’est captivant j’ai hate de voir comment on va se débrouiller mon collègue et moi pour notre atelier en co-construction… On a encore du boulot a faire… J’ai dormis un peu, demain y’a une inspection pour la salubrité malheureusement chez moi on peut pas manger par terre. J’ai souvenir d’avoir pris le thé par terre chez un voisin turc c’étais y’a plus de trente ans… Pour la formation on m’a montré quelques applications… Je vais revenir avec mon senti, essayer d’y aller avec  l’expression de mes sentiments comme souvent je me triture l’âme, mais oui j’écris au monde avec mon orgueil maudit, tout dire et tant dire de cette blessure narcissique on ne pourras plus s’asseoir devant le miroir et les bouteilles et prendre une rasade de scotch en caressant sa bouteille de bière… Elle était la la folie a regarder sa tronche se défaire à chaque gorgées écouter la musique avec un scotch double et une cervoise ne dire que ça au barman… J’oublierai jamais ces nuits, je les regrette pas heureux d’en être sortie… Des années quand je vous dis des années à ne faire que ça de mes soirées, rentrer chez soi sans avoir parlé à personne prendre le téléphone pour appeler à l’aide et vouloir mourir, l’alcool me tuais par le fond… J’avais de la difficulté c’est peu dire avec la routine du vivre… Y’avait mon parrain le regretté qui disait que j’étais allé trop vite dans ma consommation c’est pour ça que j’avais arrêté, c’est pas faux mais on peut y voir une facette de mon alcoolisme… Et je pleurais, je pleurais ne sachant que faire de ce désespoir. Je remontais pas prisonnier de tout mes ennuis… Pourtant je suis resté vivant, on m’a offert une deuxième vie je ne bois plus et je l’ai jamais regretté… Je vous ai déjà écris là-dessus, mon vécu, mon senti j’avais l’alcool triste. Le faux repos que procure l’alcool, le profond délire dans l’ivresse… Pourtant on considère la bière comme un petit alcool que l’on tête au goulot de la bouteille comme un enfant au sein de sa mère… Quand je buvais dans ma famille on m’offrais jamais de fort ils savaient que je devenais fou… La dernière fois que j’ai bu de la vodka j’ai vidé la bouteille je me suis assommé j’en suis presque mort je crois que j’étais près du coma éthylique… Les bons moments de l’ivresse ne durent qu’un instant, la solitude se fait vite sentir pesante…  Ça m’a fait tellement mal j’y pense encore aujourd’hui. Mon ambition d’ivrogne c’étais de visiter tous les bars de Montréal. Je pense à mes regretté amis de rétablissement ils sont décédé, je leurs dois beaucoup c’est pour ça qu’aujourd’hui je ne bois plus. C’est la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!! À bientôt !!!
Bernard

1 commentaire:

  1. Ce groupe virtuel doit être bien intéressant. Rappels pénibles mais tu en est sorti c'est ça l'essentiel🌞

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