Bonsoir!
Bonjour! Je continue malgré tout malgré les larmes malgré les pleurs… Malgré la
pauvreté malgré la peur… Je fait le choix d’écrire c’est mon bénévolat, je veux
juste dire peu où pas… Entendez moi je suis pas un scélérat. Je me vide le cœur
je sais pas pourquoi, j’écris de ma vieille patte qui fait déjà date… Ç’est
déjà finis ça jamais commencé… Y’a pas vraiment de douleur autre que l’angoisse
causée par une télésérie sur la psychiatrie des années cinquante et la
lobotomie… Comme toujours la fiction utilise tout les clichées stigmatisant de
la schizophrénie… Faut que je me le dise je suis une bonne personne… Lentement
je vais y arriver je cherche comment vous raconter, je regardais par la fenêtre
la police les pompiers l’ambulance étaient là heureusement c’étais pas pour
moi. Quand j’écris j’essaye d’avoir du calme et de vous en donner, je pense à l’humilité
à comment c’est difficile… Ça me sert à rien d’avoir la grosse tête, c’est
juste un blog comme il y en a des millions. Je rêve toujours de partir mais ils
disent que les choses vont revenir à la normale en deux mille vingt-quatre… Ça
me rend triste j’avais trouvé là une certaine passion, les aéroports les avions…
Samedi soir ça a toujours été calme après la bringue de la nuit de vendredi… Le
samedi j’allais regarder le hockey chez un copain qui avait la télé câblé et
quand le match étais finis je descendais boire dans le bas de la ville… J’avais
l’affect dérangé je croyais que les autres allaient changer ma vie, bien plus
tard j’ai pris conscience que quand je buvais j’étais très désagréable… Je
pense que comme schizophrénie c’est schizo-affectif… La ville est grande je ne
combats plus, y’a des gens que j’ai perdue de vue. Je vous ai déjà écris sur la
peur, maintenant je suis prudent un peu moins paranoiaque… J’ai toujours de
grand rêve d’écriture mais je suis un peu vieux… Enfin c’est toujours mon
journal du confinement, ce matin j’ai fait les courses et après je me suis
isolé… Votre ami le pauvre fou vous écris, allez-vous me lire dans la nuit? La
source est taris me reste que ma pauvre imagination, la chambre d’hôtel où je
dormais à Sorel on la démolissait, j’aurais pu me faire ensevelir sous les
ruines… Ouais! La vie sous la pandémie est difficile mais ça donne une bonne
raison de rester chez soi… Je suis assis devant l’écran d’ordi je pense à ce
que je vous écris… C’est le fouillis dans ma tête, quelques mots encore au son
des sirènes d’ambulance, c’est pas le moment d’être hospitalisé… Quelle chance
je suis en rétablissement, la maladie mentale est pas si pire, les journées
passent trop vite… J’ai l’impression de pas avoir assez fouillé au fond de mon
âme, de manquer de vocabulaire pour vous écrire ce que je sent. C’est la
conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine
je l’espère!!!
Bernard
J'aime bien tes rimes comme Grand corps malade dont j'ai écouté les dernières pièces sur RC Ohdio. Du vocabulaire,tu en as autant sinon plus que la plupart des écrivains connus. Et il n'est jamais trop tard pour rêver de plus grand...Bon dimanche🍎🍎🍎
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