Bonjour!
Bonsoir! C’est la nuit de samedi à dimanche, je pense toujours à ce voyage è
Lille, l’agent de programmation et deux directions vont essayer d’avoir du
financement. Notre communication à été acceptée, je pense que je l’incarne bien…
J’ai hâte de préparer tout ça, je vais en profiter pour passer quelques jours à
Paris. La snowbird semble d’avis que je vais y aller. Je pense au beffroi de
Lille, à la gare aussi. Ce que je veux communiquer c’est comment l’institut
permet ce voyage, le rétablissement et la pleine citoyenneté, la rétribution
aussi pour toutes nos activités comment ça semble vouloir disparaitre malgré
toute son importance dans le rétablissement. J’espère que j’en dis pas trop, je
vais devoir préparer la communication judicieusement. La différence d’avec l’autre
demande c’est que cette fois ci c’est pour moi seul. Je me croise les doigts.
Je reviens à mon senti, c’est quand même pas un voyage sur la lune que je vais
faire, la France c’est civilisé, l’ami semble dire que d’ici la fin mars la
Seine va être rentré dans son lit. Tout à coup je pense aux avions, à l’aéroport,
au départ à comment j’aime ça, malgré ma schizophrénie je me débrouille… Je me
visualise déjà à l’aéroport, j’arrive toujours très tôt pour voir le flux des
voyageurs. Je vais essayer d’allonger mon séjour de cinq six jours faut que j’arrête
je vend la peau de l’ours avant de l’avoir tué. La photo qui illustre mon texte
c’est une petite place à l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau, j’aime bien y passer
quelques heures. Dehors un gars passe et
gueule je ne sais quoi, probablement un intoxiqué voilà où j’en suis ce soir…
Souvenir du chauffeur catalan à Madrid, un excellent service et le sourire aux
lèvres. Hier j’ai croisé le type qui avait la même adresse que moi quand il est
passé au comptoir du centre local de services communautaire. Il habite
effectivement le même édifice que moi… Le congrès est ouvert à tout le monde
qui a un intérêt pour la santé mentale. J’ai vu que mon lecteur de
Deux-Montagnes était en bonne compagnie pour le match au centre Bell, faites le
message au jeune homme que la lecture s’en viens encore un recueil Spirou… Je
trouve que le temps passe trop vite je sais pas à quoi m’attacher, je regarde
le calendrier et les mois passent sans que j’ais rien vue. Lentement je
vieillis, j’arrive pas à vous raconter une histoire qui tienne, j’écris juste
ce qui me sort de la tête, je veux pas écrire de façon plus « classique ».
J’espère que j’en ai pas trop dis sur le voyage, mais ça fait aussi partie de
mon senti pour ce soir. Encore quelques mots pour la finale… Y’a un lourd
silence qui me pèse, j’arrive pas à le traduire en mots c’est trop angoissant.
Les automobilistes dans le coin pensent que la rue c’est une piste de course.
Voilà je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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