Bonjour!
Bonsoir! Mal à la fesse, souvenirs d’injections d’antipsychotique retard,
toutes les trois semaines… C’était ça où la folie, la maladie mentale a fini
par s’atténuer… J’ai de la difficulté quand on fait l’amalgame maladie mentale
et tueur comment vous dire cette douleur maladive, ce besoin de soins… Parfois
on me laissait retourner chez moi sans atténuation de la maladie, j’avais mal
mais mal à en pleurer, douleur morale mêler avec l’excès de consommation, le
désir d’en finir… C’était y’a longtemps déjà ça m’a gâché la vie, la
schizophrénie. Je vivais toujours avec des retours à l’urgence de l’hôpital,
parfois on me gardait dans les corridors de l’hôpital d’autre fois on me
renvoyait avec un rendez-vous pour le lendemain à l’urgence psychiatrique. Je
me suis perdus là-dedans, je savais plus ce que je faisais là mais j’avais
toujours mes angoisses paranoïaque… Je rencontrais le psychiatre qui à part les
médicaments semblait bien impuissant à m’aider dans mon rétablissement. Haldol,
Lagarctil, Piportil, Ativan, Kémadrin voilà avec quoi on me soignait ça faisait
aussi mal que la maladie. Je devrais pas vous dire ça, j’en révèle trop… Mais
je préfère vous écrire qu’appeler le neuf un un et prendre l’ambulance pour l’hôpital.
Maintenant mon mal il est pas vraiment urgent… Je peux pas expliquer comment ça
s’est passé la dernière fois qu’on m’a hospitalisé, un vieux psychiatre m’a
parlé en me disant je crois que le monde de l’hôpital était artificiel, que
personne ne vivait là je crois, étrangement mes psychoses ont cessé… J’avais
aussi essayé de me pendre dans ma chambre, on m’a mis sous observation la nuit
avec des caméras. Je vous raconte ça c’est loin derrière, je jurais à n’en plus
finir… Cet après-midi je veux pas y aller, ça fait moins mal et je vois pas ce
que pourrais faire des étrangers. On ne garde plus les fous, ils sont tous
libre et peuvent refuser les soins moi je les ai accepté je savais que j’en
avais besoin. J’avais quand même peur dans l’aile psychiatrique… Des jours et
des jours à faire l’aller-retour, c’était la comorbidité cette façon de se tuer
à consommer mais un jour j’ai tout cessé, je suis devenus un peu plus équilibré.
Je vie un peu plus en paix, l’hôpital maintenant je peux m’en passer, j’espère
que je ferai pas de rechute, je suis moins malheureux. C’est pas de la romance c’est
vrai autant que peux l’être une hallucination. Des heures et des heures à
attendre la nuit à l’urgence souhaitez moi que ça n’arrive plus, j’ai longtemps
été en pleurs, d’autre fois je ne parlais plus muet j’attendais… Je croyais qu’on
pouvait voir ma schizophrénie en me regardant… La dernière chose que je me
rappelle avoir raconté à un psychiatre c’est « Moi j’écoute plus la
station de radio CHOM c’est fait pour les chômeurs! » Voilà! C’est mon
senti pour aujourd’hui. Je termine là-dessus en vous remerciant de m’avoir lu
jusque-là!!! J’ y ai mis tout mon espoir, à la prochaine j’espère!!!
Bernard
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