Bonsoir!
Bonjour! Me revoilà encore, réveillé en sursaut… Nuit de jeudi à vendredi les
couche-tard s’amusent rue Sainte-Catherine. Je connais mal la musique qu’ils
écoutent dans les immenses clubs, les immenses discothèques, plusieurs se
gèlent dehors avant d’entrée d’autre gobent de l’ectasy malheureux chemin vers
la schizophrénie. La dope ça peut sembler attrayant quand on mène une vie plate
quand on a pas une bonne job sans parler de la jeune femme qu’on a rencontré
avec qui on peut consommer, une façon artificielle de remonter l’estime de soi…
Nous sommes tous seul dans la nuit, la musique est loud on arrive pas vraiment
à parler. C’est de la musique house, on nous demande si on veut vivre de
nouvelles expériences, d’un junk à l’autre c’est pas mal la même chose sans
oublier qu’aujourd’hui plusieurs se promènent avec des armes à feu… Je sais
pourquoi je ne dors pas j’ai oublié de prendre un médicament… Je fais quand
même du café… Parlant dope, ici on est pas dans la revue Mainmise qui n’existe
plus, la rédaction applaudirais de savoir qu’on va légaliser la marijuana. Moi
je suis contre ça les hôpitaux ont déjà des urgences engorgées que va on faire
de cette bande de psychotique? Retrouvé un médicament dans une assiette sur le
comptoir, l’illusion où l’hallucination que j’ai c’est que quelqu’un est entré
chez moi et l’a déposé dans l’assiette. Voyons y’a que moi qui sait que je l’ai
pris comme ça! C’est ça aussi la schizophrénie c’est pas très agréable. J’ai
mis du hip-hop et du blues, Red house de Jimi Hendrix et living life by the
drop de Stevie Ray Vaughn, Twist in my sobriety de Tanita Tikaram. Je pourrais en faire des listes comme ça. Voilà cette nuit je
cherche l’inspiration dans la musique, me souviens de la piste de danse, je me
faisait aller dans des nuits où il se passait rien de constructif, la sueur à
danser à essayer d’attraper une fille, fallait-il être con de passé des nuits
pareilles… Viens d’écouter Black Magic Woman de Santana, j’étais qu’un enfant
quand s’est sortis… Les gars de la rue Saint-Sacrement avaient leurs band ils
jouaient les tounes à la mode dans l’entrée de garage… Moi j’étais que le
public, j’ai toujours été que ça le public quand je montais sur la scène c’était
pour lancer des invectives… Ces jours ci je veux dire des choses plus
construite moins spoken word… Je me sens comme dans une bande son de film
documentaire de l’Office National du Film. Ouais! Je glandais dans les bars
sans me demander où ça menais. C’était pas la contre-culture, on était pas à la
Casa espagnole, dans les endroits que je fréquentais je crois que personne
savait ce que c’était… Y’avait personne-là qui avait jamais ouvert un bouquin
pas un haut niveau de culture générale, pour la contre-culture pensez y même
pas. Voilà! Cette nuit je termine là-dessus pour comme toujours vous remercier
d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
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