Bonsoir!
Bonjour! Petit matin je suis debout, la neige a cessé. Je suis un peu triste,
je fais pas l’unanimité il y en a qui n’aiment pas mon blog. Je vais donc me
concentrer sur ceux et celles qui l’aiment. Je devrais avoir des nouvelles pour
le voyage à Lille bientôt… Ce matin y’a une réunion du groupe d’entraide, j’espère
que je raterai pas le facteur j’attends un recueil Spirou. J’ai tout pour me
rendre malheureux ces jours ci, j’attends trop de choses… Attendre pour moi c’est
jamais bon ça me rend anxieux sauf quand j’attends un avion… Je suis tellement
anxieux ça me réveille la nuit heureusement je dors un peu. Je suis toujours étonné de lire l’expression
poétique… Je peux pas vous écrire sur autre chose que mon senti je ne connais
que ça… Plus j’écris, plus je vois mes limites littéraire… Y’a longtemps que j’ai
pas croisé le cousin-lecteur qui habite sur la rue Dorion… Le temps file quand
je vous écris comme ça, j’essais de mettre du stock, du contenu dans ce que j’écris,
j’entends le voisin qui ronfle c’est comme si il allait mourir. Je suis incapable de mettre des mots précis
sur ce que je vie. Je crois que c’est une question d’affect déglingué… Pour le
voyage on m’a parlé que si c’était impossible d’y aller tous les trois que je
pourrais y aller seul, j’ai hâte de savoir… Ça fait partie des changements dans
la psychiatrie aller parler à l’international des nouvelles pratiques de l’institut…
J’espère… On ne soigne plus dans ces grands corridors, les gens se sont trouvés
un chez eux… Je pense à Camille Claudel qui a plus de soixante ans voulait
retourner vivre dans sa famille… Et cette dame à l’institut tel que rapporté
par le docteur Ferron elle avait fait la promesse honorable de ne plus parler
parce-que trop trahis, deux stagiaires français s’étaient mis dans la tête de
la faire parler sans penser à la noblesse de tout ça, ce silence,
malheureusement ils ont réussis. Moi, lentement je me rétablis, le silence je l’ai
connus dans la psychose ça faisait mal… Ma promesse à moi c’est d’écrire, je
sais que pour vous ça ressemble à une manie, mais non c’est la schizophrénie, l’écriture
me donne une pause… Y’a longtemps et encore maintenant y’a pas d’analyse de
patients, on sait d’où proviennent les psychoses c’est de la consommation de
drogues presque tout le temps, nos beaux fous purs y’en a plus, ils ont tous
enduré quelques choses… Plusieurs sont amenés à l’institut parce qu’ils
souffrent et veulent mettre fin à leurs jours. Ils cherchent un abri… Je pense
au projet de café-bistro à l’institut, un lieu où tout le monde se rencontre, j’aimerais
même que ça devienne trendy, à la mode et que les gens de l’extérieur le
fréquente… Pourtant ce sont des lieux stigmatisé, à nous de les émanciper.
Voilà! Je termine là-dessus cette nuit en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!!
À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
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