Bonjour!
Bonsoir! En voilà deux rapprochés, ce matin j’ai fait prendre d’autre photos
pour une affiche des lectures offertes par les libraires indépendant du Québec.
Février tire à sa fin, encore une semaine… J’ai remarqué que lorsqu’il fait
moins froid j’ai moins de difficulté à marcher… Je pense à toutes sortes de
voyages que je veux faire. J’aimerais beaucoup prendre l’avion pour Outre-mer.
J’attends je lis je regarde, ce temps ci de l’année y’a des vols pas cher… Le
soleil me manque, je vous écris et quand je fais des fautes de frappe, je pense
que quelqu’un à déprogrammé ma machine, paranoïa!!! Je m’arrête et je réfléchis…
Soudain un appel téléphonique de l’étranger, je réponds et personne ne parle.
Dans le « journal » un cinéaste parle d’une langue québécoise qui
disparait, du manque d’héritier, je me sent touché tout ce que j’ai trouvé a
faire pour renforcir le français c’est d’offrir des bandes dessinées au petit
gars, même la matriarche à de la difficulté à garder cette belle langue d’antan.
Quand je vous écris j’espère que ça participe à la survivance d’une langue. Je
me souviens de la conversation que j’avais eu avec ce monsieur à Paris, il me
comprenait très bien mes autres visites aussi en province de Paris et en
département outre-mer les gens me comprenaient aussi très bien. Souvent avec la
matriarche on parle du temps qu’il fait comme des marins sur un vaisseau à
voile, on parle du vent, du grand vent parfois elle a d’autre expressions
maritimes du temps des goélettes, dont je ne me souviens pas… Le patriarche et
elle avait beau pêché dans les lacs de la côte-nord la mer étais jamais loin.
Souvenir de mot péjoratif, j’essais de trouver, parfois la matriarche à aussi
de la nostalgie pour son enfance sur une ferme, elle aime bien les émissions
qui traitent du terroir. Je suis pas d’une famille urbaine, je crois que ma
génération est la première en ville… J’ai pas fait d’enfant de toute façon ils
auraient pas hérité de grand-chose comme dans la chanson Papa was a rolling
stone… Je me serai quand même ancré dans ce quartier que j’ai surnommé le
goulag occidental. L’ancien faubourg à m’lasse, ça aussi se perd enfin s’est
perdus. Y’a des choses perdus je sais pas si c’est à cause de l’éducation où
des communications, bien sûr qu’on écriras plus jamais pareil et encore faut
avoir pris le temps d’apprendre. Dans mon milieu c’est pas des intellectuels.
Je peux quand même pas dire que j’en suis un, juste un fou… Voilà j’ai soixante
et un ans, je partirai encore juste pour reprendre les voyages que j’ai pas
fait dans ma jeunesse, elle à pas été formé. Je suis très montréalais, cette
ville m’a vue dans tous mes états de l’euphorie à la psychose. Je m’ennuie pas
de l’hôpital, ce matin je suis allé à l’institut je cherchais le bureau de
quelqu’un deux jeunes femmes m’ont répondue dont l’une avec un ton méprisant.
Merci!
Bernard
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