Bonsoir!
Bonjour! Ce soir j’ai mal, toutes les chansons ont volé les mots… Comment
trouver une façon originale de dire la douleur, le malaise… J’ai marché trois
stations de métro sans m’arrêter en croyant que l’effort de marcher sur les trottoirs
enneigés allait me calmer, mais non... Il neige encore, je veux pas vous faire
peur dans le coin de la place Émilie Gamelin c’est un quartier chaud, quand on
porte attention on voie tout le traffic. Encore cette saloperie de thème du bas
de la ville… J’ai marché une bonne heure et demie, je croyais que ça m’aiderais
quand même je crois que mon cœur est assez fort… Je pense à ma lectrice
snowbirds qui est maintenant mannequin, c’est bien y’a pas d’âge… Je me suis
pris au jeu, je suis pas un vrai écrivain tout juste un scribouillard qui passe
ses humeurs dans quelques mots sur les réseaux sociaux. Je cherche à dire je ne
sais quoi… Maintenant je passe mes soirées chez moi à me faire laver le cerveau
devant la télévision. Je ne regarde plus les mêmes émissions ce qui m’intéresse
c’est le voyage, je vais dire comme on dit quand l’occasion seras belle je
partirai… Partir malgré l’angoisse malgré la peur… Chez la voisine y’a beaucoup
de monde parfois je crois que ces gars-là entrent chez moi quand je suis
partis. C’est un classique de la schizophrénie paranoïaque… Je pense à cette
façon mercantile d’entrer en contact avec un autre être humain qui a pas plus d’argent,
elle essayait de me vendre quelque chose, je ne sais quoi, c’est comme une
habitude de pusher… Ce soir je suis seul, je pense que j’ai fait une bonne
affaire j’ai téléphoné à mon copain, je croyais avoir perdus son numéro de téléphone
je l’ai retrouvé. Je sais pas pourquoi quand je souffre je veux mourir, les
êtres humains souffrent c’est normal quand on accepte c’est moins pire, pas
plus facile… Dans les chroniques de voyage de LaPresse+ il y en avait une sur
Trieste, une ville que j’ai visité et que j’ai beaucoup apprécié, beaucoup aimé
la grande place et le bord de la mer. Je radote je suis certain que je vous ai
déjà écrit là-dessus… Pensez à l’Ulysse de James Joyce, un écrivain qui a pris
dix-sept ans à écrire cette œuvre et si j’ai bien compris il voulait réinventer
le langage… Ce matin quand j’ai marché, je pensais aux sentiers de montagne
comment c’était plus difficile à pratiquer que les trottoirs enneigés du
quartier gay. Voilà! Je reviens à mon senti comment mon ego me fait souffrir.
Je vais essayer de bien terminer… Une chute potable, je peux pas toujours finir
en apothéose. Quelques mots encore pour remercier les bons amis, lecteurs.
Pendant ce temps-là il neige encore, je pense que je vais me taire pour ce
soir. Tout ça pour vous remercier comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! Vous
reviendrez me lire et me faire vos commentaires. À la prochaine j’espère!!! Au
revoir!!!
Bernard
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