Bonsoir!
Bonjour! Il fait doux, il pleut, on pense déjà à la cabane à sucre, du sirop d’érable…
Ce soir c’est tranquille, mon senti est en paix… Parfois c’est con ce que j’écris.
Je devrais me censurer. Aujourd’hui j’ai lu le recueil Spirou, vous direz au
petit gars qu’il s’en vient. La lecture des bandes dessinées me détend. Une
chronique par jour ça me demande beaucoup, je souhaite la bienvenu aux nouveaux,
nouvelles, lecteurs, lectrices… Je sais pas trop quoi vous raconter on dirais
que j’ai fait le tour de mon jardin… J’ai mis deux jours à chercher un texte
dans l’ordi, je l’ai finalement trouvé comme si le fait de parler à une amie m’avait
détendu assez pour chercher au bon endroit. Ce soir la paranoïa est absente, c’est
bien… Je pense encore à l’Europe, à la France, l’agent de programmation à pas
tout jeté par-dessus bord, il attend une réponse pour la communication qu’on
voudrais faire, si c’est positif il essairais de m’envoyer là-bas. Je me croise
les doigts. Hier, j’ai envoyé les documents pour mon rapport d’impôt à mon
lecteur de Deux-Montagnes, tout semble O.K. Au mois de mars je vais être
occupé, j’irai dans quatre bibliothèques vivantes où je suis un livre. Je
commence la rédaction d’une pièce de théâtre, et je participe à une lecture
offerte par l’association des libraires indépendants. Je suis loin de mon senti
avec tout ça, je cherche comment écrire de la poésie, parfois elle est obscure
plus obscure que tout ce que je peux écrire quand j’essaye de mettre des mots
sur ce que je ressent dans le moment présent. Y’a toujours tout ce babillage,
ces mots qui ne sont pas essentiels qui demandent de prendre le temps pour les
choisir… J’aimerais vous dire, j’aimerais vous dire afin de briser le silence
des malaises provenant de l’enfance… S’agit pas d’une analyse, je laisse là la
psyché. Demain je me rends à l’institut pour une séance photo. Vous avez
peut-être besoin d’un fil conducteur dans la lecture de ce que j’écris, j’arrive
pas à raconter linéairement, vous développer ça comme une belle histoire un
beau conte, c’est à l’intérieur de moi que ça se passe ce sont des remous comme
dans une rivière dangereuse au printemps. Parfois j’arrête et je cherche,
souvent ce sont des souvenirs que j’ai déjà écrit… Je suis à court d’invention.
Je pense aux grands philosophes et poètes grecs. Je les ai lu mais j’ai rien
retenus. C’est pas brillant tout ça, la nuit m’ennuie, j’écris, je survie… J’essais
aussi de vous toucher je sais pas si j’y parviens, l’émotion manque parfois… Je
recommence toujours, la roue tourne comme la meule du moulin elle broie mon
senti pour en faire une farine du terroir, une farine qui sans levain ne sert à
rien… Voilà j’en suis au pain, et au fournil mais rien ne lève. Je termine donc
et j’attendrai la levée. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Voilà pour moi c’est la
chute. À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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