Bonsoir!
Bonjour! C’est la nuit et je suis debout. Je remercie les lectrices pour les
commentaires. Beaucoup de temps encore avant de vraiment croire à ce départ… On
a lancé l’idée je sais pas où elle va tomber. Ce soir il fait chaud chez moi,
je pense à l’ami avec qui je dois partir, si ça se fait ça risque d’être
sympathique… Le lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord m’a conseillé d’acheter
le guide Lonely Planet de la Thaïlande, je vais attendre encore un peu… J’ai
quand même hâte de me retrouver à l’aéroport et d’attendre l’avion. Les avions
j’aime ça je trouve que c’est un beau mode de transport, l’aéroport aussi les
arrivés et les départs. De longues heure de vol pour la Thaïlande des escales
dans différents aéroports, c’est toujours possible d’aller faire un tour à l’aéroport
Pierre-Eliot-Trudeau avant de partir, juste pour sentir l’émotion des départs.
Un petit message pour mon lecteur de Deux-Montagnes je marche toujours même si
c’est difficile ça semble pas vouloir se rétablir mais je lâche pas. Dans le
moment y’a un parfum d’encens pourtant je suis pas encore au temple… Dimanche,
j’ai jamais travaillé le dimanche, c’était toujours une longue journée, souvent
on ne pouvait pas boire, la brasserie étais fermée on savait pas quoi faire
parfois on allait au cinéma,où on regardais à la télé la reprise du film
biographique sur le clarinettiste Benny Goodman ça se terminais toujours par
son mariage, comme si après y’avait plus rien. Cette nuit je sais pas où vous
amener, un peu de neige est tombé, un temps y’avait ces dimanche tout de
mélancolie, d’ennuis de je ne sais quoi, il a fallu que je vive un peu avant de
me rétablir. Je rêvais d’un autre temps, d’une autre époque de ma vie. J’avais
l’affect dérangé, ma concubine m’avait mis à la porte j’arrivais pas à m’en
détacher, ça faisait mal pourtant c’était pas de l’amour ce niaisage à la porte
de chez elle. Ce sont des souvenirs douloureux, je recommencerais pas ça… Ça
fait plus de trente ans tout ça, j’étais pas Don Juan… Je suis un peu étourdis
par tout ce temps qui est passé, maintenant je suis seul dans ma tanière et j’apprécie.
Toujours le parfum qui me rappelle différents voyages que j’ai fait, les
chambres d’hôtels… Pourtant cette nuit je suis chez moi, j’ai un coup de blues…
Je crois être un homme transformé, j’ai le senti désaffecté, je pourrais
quasiment dire désinfecté. Je pense aux chambres de bonnes de Paris c’est
surement très difficile d’y vivre… Je sais pas vers quoi vous amener pour
terminer, souvent quand on se promène sur les grandes rues on croise des femmes
au parfum sublime, c’est à faire rêver… Ici l’hiver on a pas le temps de s’arrêter
pour respirer ces parfums. C’est le petit matin j’essais de terminer, quelques
mots pour dire que j’apprécie votre lecture. Merci d’avoir lu jusque-là!!!
Malheureusement le sens olfactif y est pas. À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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