Bonsoir!
Bonjour! C’est la nuit, hier j’ai discuté maladie mentale avec un ami comment
certaines personnes en imputent la réalité aux autres. Je lui disais comment c’était
important de prendre la responsabilité de la maladie d’arrêter d’en donner la faute
aux autres. Je sais comment ça peut être difficile pour certaines personnes qui
ont tellement été touché par la maladie… Moi j’essaye de me prendre en charge
même si parfois la maladie me fait beaucoup souffrir, je prends plus pour moi
ce que disent les autres ça leurs appartiens. Je sais bien qu’il faut être
authentique que souvent la révolte ne mène à rien. Pardonner, c’est important
de pardonner…Y’a tellement de choses dans la maladie mentale, la peur, l’angoisse,
la paranoïa on s’accroche à qui on peut, à quoi on peut pour survivre avec
toujours cette peur maladive de mourir qui nous gâche la vie. Parfois c’est
quand même vrai qu’on risque notre vie ça mène à la psychose et on cherche
refuge à l’urgence psychiatrique de l’hôpital… Quand j’ai été écoeuré, que la
mort cognais vraiment à ma porte j’ai changé de vie. Changé aussi d’ « amis »
et ma nuit est devenue le jour. Y’a eu aussi toutes ces tentatives de me
rétablir dans et par le travail, je vous dis comment j’étais fébrile comment j’y
arrivais pas aussitôt que j’avais vécu une semaine j’allais la boire, comment
le propriétaire du Bistro m’insultais, j’y retournais et me laissait faire… La
peur, toujours la peur pour demain, pour l’inconnue en essayant d’avoir prise
dessus mais c’est impossible. Je pense à ça et la maladie c’est la paranoïa, y’a
pas grand-chose d’autre comment parfois pensant faire bien je faisais mal. J’avais
tellement peur, j’étais si pressé que je me promenais en taxi j’en avais pas
vraiment les moyens… J’amortissais toute cette folie dans la drogue et l’alcool
ce qui me ramenait psychotique à la case départ l’hôpital… et j’attendais, j’attendais
à l’urgence pour ensuite encore attendre sur une civière dans le corridor et
attendre encore qu’on m’amène à l’urgence psychiatrique attendre de voir un
psychiatre… J’étais là parce que c’était les policiers qui m’y avaient menés,
au milieu d’inconnus tous aussi malade que moi… J’essaye de vous écrire mon
senti de cette époque-là comment quand je retournais « chez moi »
je restais fou, j’avais pas vraiment de domicile j’étais en concubinage avec
une femme, j’étais itinérant… Transi par la peur, je savais pas comment me
protéger… Y’a maintenant des années de ça maintenant je me rétablis, un mot qui
est maintenant accepté dans le vocabulaire de la psychiatrie. Souvent mon petit
logis se remplissais de monde, deux policiers, policières, deux ambulanciers
qui après un moment m’amenait à l’hosto. Je sais pas comment je faisais même si
j’avais très peur je les suivait… Maintenant, ça a beaucoup changé je me soigne
et j’écris comme vous voyez rien pour gagner des prix mais enfin… Je termine en
vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Ciao!!!
Bernard
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