Bonsoir!
Bonjour! Ce soir je vais essayer d’évoquer, non pas d’écrire et de décrire. La
tempête qui s’agite dans ma tête je peux pas la nommer, c’est pas un dossier de
psychiatrie médicale. Parfois les mots sont durs et essayer de vous faire
ressentir c’est difficile. Quelques jurons, criss de câlisse de tabarnak, ça
fait mal ça irrite et ça dis rien qu’une colère laconique. Lire sur la solitude
de l’écrivain qui souvent est accompagné par ses pairs dans des lectures
édifiantes, on peut choisir la compagnie des grands maîtres, ceux qui sont
passés avant, les précurseurs c’est bien, c’est bon mais ça rend la tâche plus
difficile dans les façons de dire la même chose. Je pense à la foulitude de
monsieur Gourd avec toujours cette peur de l’absurde… Tristesse, tristesse,
tristesse a essayer de tuer le désir, faire mourir le besoin d’amour et
pourtant… J’aime vous écrire c’est une façon pour moi de vous rendre votre
amour sans lequel je ne survivrais pas. Ce soir j’essais de pas trop pensé, je
suis pas philosophe, j’en ai lu mais j’ai rien retenu c’étais la mer à boire.
Je file sur cette ligne de mots en pensant au non-dit, à tout ce qu’on retiens
de peur de blesser de faire mal, comme souvent c’est pas fort ce que je vous
écris là, vous savez et je sais pas, ignorant. Les bons écrivains prennent
leurs temps moi j’écris dans l’urgence dans la peur de n’avoir pas bien, pas
assez dis, je me retiens, les mots sont souvent les mêmes ma vie est toujours
pareille. Petit a parté pour les snowbirds qui s’en vont maintenant en Caroline,
je m’ennuis un peu j’aimerais bien les voir. J’essais d’être prosaïque, j’écris
des vieilleries, des phrases lu cent fois plutôt qu’une… Je lis maintenant un
écrivain d’Oka que j’aime bien, c’est une belle plume comme on dis. J’essais d’apprendre
quelque chose à chaque lecture. Le poète de St-Élie-de-Caxton dis qu’on a plus
de culture qu’on pense, peut-être, mais on ne l’utilise pas… Voilà, je sais pas
ce que je suis en train d’évoquer, je suis désemparé des mots et des mots et
des pieds, les vers poétique sont en pieds, j’écris pas d’alexandrins ni d’octosyllabes
c’est trop technique. J’essais de m’en tenir à l’écriture du pauvre aliéné, du
pauvre sibolac de fou qui pense qu’écrire le délivre, le détache, le déchaîne… « Money
for nothing chicks for free »-Dire Straits. J’aimerais qu’à ma mort on
dise, il a écrit, simplement, bien que je suis quand même pas près de vous
quitter. Y’a plus de neige dans le goulag occidental, semble que les oies
blanches sont de retour. La conclusion maintenant c’est toujours ce qu’il y a
de plus difficile, je vous le dis encore et toujours je vous aime, d’un amour
aussi chaud que les mots de trop, c’est idiot je sais mais une idiotie ne fait
pas le printemps. Je vous laisse donc en vous remerciant d’avoir lu jusque
là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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