Bonjour! Bonsoir!
Samedi matin à peine réveillé. Je sais pas si je vous l’ai écris j’ai retrouvé
mes passeports, les deux vieux annulés et celui maintenant en vigueur, cinq
heure seize matin, je pense à ceux qui me lisent en Europe j’ai toujours de
bons souvenirs de Paris, de Besançon aussi. Ici on est toujours en hiver même
si officiellement c’est le printemps. Samedi de Pâques, je pense à ma sœur disparue.
J’en connais qui demain vont faire des orgies de chocolat. J’ai lu les
chroniques voyages du journal électronique, rien de vraiment intéressant… Les
lecteurs snowbirds sont toujours dans le sud des U.S.A. j’aime bien leurs
photos. J’écoute ce que ça dis je pense à gastro et c’est bien entérite, j’en
souffre pas mais je crois que les enfants l’ont eu. J’ai hate de voir le
reportage que le journal électronique a fait sur moi, je crois qu’il va
paraitre fin avril. Ce matin je m’estime un peu plus, c’est fluctuant cette
chose là, je sais pas pourquoi je pense au Trocadéro, ces jours ci y’a surement
beaucoup de soldats. La dernière fois à Paris j’ai oublié de donner un
pourboire aux femmes de chambre. La commis à la réception terminait toujours
ses phrases par un s’il vous plait qui n’avait pas de sens. Je crois que je
vous l’ai déjà écris… Je vais vous placer une photo de la tour Eiffel vue
du Trocadéro vous ferez vos recherches vous-mêmes. Ce matin je sais pas
pourquoi j’ai le tournis, je perd l’équilibre, y’a quand même rien comme un
jambon beurre à Paris. J’écoute ce que dis mon monde intérieur, vous savez que
je me répète, je manque d’imagination et j’ai pas envie de vous faire un autre
rapport des actualités. Demain je suis invité chez mes lecteurs de
Deux-Montagnes, je les remercie ici j’ai hate de les voir… Ce qui me reviens ce
matin c’est le fait d’être pauvre. Je suis loin du goulag occidental avec toute
ces pensées inutiles, dans moi c’est vide mais c’est pas le vide de la sérénité
c’est le vide de l’anxiété… La neige de la rue a fondue, je me torture pour
trouver quoi vous écrire. Je pense à la « valeur » de ces écrits, pas
grands choses rien pour échanger contre des cigarettes chez les mohawks. Je
suis heureux d’avoir cessé de fumer. Je sais pas pourquoi y’a ce dicton qui se
présente « Tout viens à point à qui sait attendre ». Attendre je
pense que c’est à ça que j’ai consacré ma vie, attendre à l’urgence de l’hôpital
entre autre, maintenant c’est terminé j’attends pour trouver les mots de mon
expression fondamentale. Remarquez que j’aime toujours attendre à l’aéroport
quelqu’un me disait que ça faisait du sens. Ça aussi attendre après le sens,
dans ma folie furieuse, y’en avait pas toujours. Quelques mots encore et je
termine, c’est faible ce matin mais je vous remercie quand même d’avoir lu
jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!
Bernard
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