Bonjour!
Bonsoir! Aujourd’hui j’ai des souvenirs de ces journées passées a bambocher un
peu partout hé oui! Mon bureau c’étais la brasserie et la nuit la piste de
danse a danser le go-go… Je descendais toujours plus bas et la folie m’a
accroché, pendant que la gang se rangeait, je prenais le chemin des soins
psychiatriques. La dernière fois que je les ai vu c’était au vingt-cinquième
anniversaires de l’école secondaire. J’en ai envoyé promener quelques un plus
fou que moi, j’ai pas pensés à leurs faire amende honorable. On ne me visite
plus, le fait est qu’on ne m’a jamais rendus visite sauf comme un point de
départ pour une saoulerie. À soixante ans cette tribu là c’est étrange que j’y
pense encore… C’était tellement lourd cette solitude maladive, j’étais dans la
rue avec les voyous. J’en suis sortis, j’habite pas un château mais c’est juste
assez grand pour l’ordinaire et le nécessaire, me suis arrêté au bas de la
pente, ai planté mes deux pieds et je me rétablis. Quelques manies aussi comme
d’attendre impatiemment le facteur, mais ça vous le savez merci à Monsieur Le Lièvre
le regretté. Hier à la télé y’avait Biz de Loko Locass qui expliquait que vivre
tabletté, juste faire acte de présence c’est très difficile, c’est vrai
étrangement j’ai jamais tant travaillé depuis que je suis invalide, c’étais ça
où la mort. Parfois je me perd entre mes quatre murs je préfère ça a être coloc…
Je regarde les voitures passées pense aux vieux ivrognes qui sirotent leurs
bières à la brasserie là aussi maintenant je préfère être chez moi. Retraité la
vie passe et je n’aurai été… Y’a un voisin qui re gardais dans sa boîte à
lettre, y’a pas de courrier. Je dis bonjour aux nouveaux lecteurs, lectrices… J’entends
l’eau couler quelqu’un prend sa douche. Comme je disait souvent c’est pas de
travailler qui me tue c’est tout ceux qui entourent le travail. Des bêtises, je
vous écris que des bêtises. « La maudite machine qui m’a avalée à marche
en câline faudrait la cassée »-Pierre Flynn. Je me suis perdus, j’ai pas
toujours été chômeur mais j’ai longtemps voulu mourir pour m’aider un beer
buddy m’avait dis d’y aller de me tuer, méchant fou, plus que moé. Le directeur
de la chorale ancien directeur d’école se demandait où j’étais passé, ici
monsieur! Ici dans le goulag occidental. Comme rarement on est au milieu de l’après-midi,
je préfère vous écrire que de m’allonger sur le sofa. Dehors le ciel est gris,
c’est aussi difficile de passer de bum à écrivain que de bum à travailleur. J’ai
mal, pense à ce millwright qui avait prédis ce que je deviendrais. Pourtant
maintenant j’essais de vivre honorablement, de pas faire de mal. Ce sont des
souvenirs, c’est préférable pour moi de vivre le moment présent. Je termine là-dessus
en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au
revoir!!!
Bernard
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