Bonsoir!
Bonjour! Je sais pas de quoi vous écrire aujourd’hui. Il fait très beau. Viens
de terminer la lecture d’un excellent roman policier de Philip Kerr, très
distrayant ça m’a pas pris de temps pour passés au travers. Une histoire qui se
passe en Allemagne tout de suite après la deuxième guerre mondiale, un mélange
de fiction et de réalité. Pour l’actualité je veux pas vous parler de ce qui se
passe… Ce soir j’ai sommeil quand je dors pour moi c’est une petite mort ça me
crée de l’angoisse j’en ai de la difficulté à respirer. Cou donc! Je vais faire
de mon mieux je vous laisse juge. Ai eu une discussion sur facebook avec la
fille d’un ami de mon beauf, c’était bien. La semaine passée j’ai laissé mon
texte à la salle de répétition, j’espère que je vais le retrouver. Très poche
ce que j’écris, je fais bouillir de l’eau pour un café, la télé est sur le quiz
français, j’essais de vous décrire ma profonde insignifiance, je suis de ceux
qui veulent faire du sens mais n’y arrive pas. Aujourd’hui on m’a demandé quels
étaient mes projets, j’ai pas su répondre, écrire, tout simplement écrire… Y’a
de vrais artistes qui croient que l’utilisation des médias sociaux c’est mal,
qu’est-ce qu’ils veulent qu’on revienne en arrière du temps de l’imprimerie des
moines, des enluminures, de la calligraphie gothique, viens de regarder le
bulletin de nouvelles de TV5, j’aime beaucoup les images de la France…
Lentement le soleil se couche, je pense à moi, j’écris ce qui me fait mal, les
illusions que j’entretiens, je les ai pas perdues, je me raconte des histoires.
J’ai jamais su ce que je deviendrais, me suis toujours malgré tout accroché à l’écriture
comme une profession de foi. Je croyais pouvoir y faire quelque chose. Ai fermé
les rideaux, on est bien dans le studio. Le jour où j’aurai la tête « vide »
j’en finirai pourtant jusqu’à maintenant ça s’est toujours agité mais c’est pas
avec ça qu’on fait de la grande littérature. Voilà ce qui me hante « la
grande littérature » ça n’existe plus. Je reviens aux illusions, les
illusions perdues de Balzac, c’est plus vraiment le monde de l’imprimé, les
copains qui se critiquent un l’autre dans la petite et la grande presse. N’empêche
j’aime bien les vrais bouquins, j’aimerais en faire un un jour. Je pense à
quelle photo iras avec ce texte, je crois que je vais placer un paysage, la
nature parfois me réconcilie avec la vie. Bientôt ce seras vert, le vert de l’espoir,
de la chaleur, du beau temps. Au mois de mai je sortirai peut-être de mon
goulag occidental en attendant j’essairai d’aller marcher dans les parcs. Comme
vous voyez j’ai pas grand-chose à dire mais peut être comme la matriarche dis,
j’ai mal au cœur pour exprimer une profonde douleur existentielle, un profond
désarroi. Comme à l’habitude je termine sur ces quelques mots. Merci d’avoir lu
jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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