Bonjour!
Bonsoir! C’est presque le printemps, j’attends des courriels. L’avant midi
s’est passé sans encombre. J’ai ouvert la porte et la fenêtre pour aérer, je
pense aux femmes… Poète sans fortune voilà ce que je suis. Je vous écris encore
aujourd’hui pour vous donner les mots que j’ai. Des mots parfois douloureux,
des mots pour dire mon senti proche de la poésie et oui! C’est moi qui le dis,
j’ai en mémoire de grands poètes, Giguère, Langevin, Miron, Godin, Vanier
j’aimerais m’approcher d’eux dans ce que j’écris, je dois travailler, trouver
les mots justes et justes les mots. Tabra qui viens de nous quitter, pas une
grande vie mais un grand poète… Y’a les vers éternels de Prévert qu’on a traité
de rimailleur avant de savoir ce qu’écrire veux dire. J’essaye de mettre mon
âme dans tout ça, de donner une saveur à mes mots, tout à coup sans que je
sache pourquoi le mot dialectique apparait dans ma tête, c’est de la poésie où
du discours? Je suis pas plus grand que nature, j’essais d’être humble dans ce
que j’écris. Je peux vous en nommer d’autres poètes mais ça servirais à quoi,
j’essais juste de dire mon manque de vocabulaire pour nommer mon monde
intérieur. Les poètes c’est pas rentables y’a pas d’argent a faire avec ça, ça
s’estine pour un mot… Mon temps, tout mon temps pour ce bonheur où cette
douleur sans être un fossoyeur… L’ami viens de me téléphoner il a rêvé qu’il
avait le cancer, c’est difficile… Je sais pas d’où ça viens ce désir d’écrire,
comme je l’ai déjà écris dans ma classe sociale y’a pas d’écrivains, juste des
prolétaires… J’aime bien les pubs sur la culture avec Fred Pellerin mais je
sais toujours pas comment placer un couvert de quel côté vont le couteau et la
fourchette… Culture générale je suis pas mal mais c’est pas avec ça que je vais
mettre du beurre sur mes toasts. J’écoute ce que ça me dis, pas grand-chose, le
premier mot c’est malheur je sais pas pourquoi, peut-être parce qu’à la télé on
entend parler que de malheurs, de drames… Je reste caché chez moi pourtant
aujourd’hui j’ai pas tellement de paranoïa. J’essaye juste de saisir cet état
d’âme, y’a tellement de mots dans les médias, j’ai peur d’utiliser les mots
d’un autre ça me paralyse, c’est difficile d’être original autrement que dans
le costume, parfois on s’habille et on a l’air d’un cliché, c’est des conneries
tout ça des bêtises de celui qui veux faire l’artiste… Quelques mots encore, de
la prose qui s’étire dans le mal-être de votre serviteur. Jubilatoire voilà mon
désir mais c’est tout le contraire c’est triste a en chercher le mot précis.
J’attend et quand j’attend je cherche pourtant tout est là à l’intérieur de
moi. C’est difficile a traduire, a mettre en mots, c’est pour ça que j’aime les
poètes. Ils me font vibrer. Voilà! Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine
j’espère!!! À bientôt!!!
Bernard
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