Bonjour!
Bonsoir! Ce matin j’allais vous écrire sur une œuvre dont j’ai déjà parlé. Je
laisse tomber, je vais plutôt illustrer avec un délicieux coucher de soleil. Ai
mis la très californienne musique de Bill Frisell, un guitariste magnifique, I
heard it through the grapevine une excellente version. J’essais de m’inspirer,
je pense aux vendanges, je sais pas si y’en a en Californie, si oui c’est
surement les mexicains qui les font mais de toute façon je bois plus de vin…
Cuticules je les arraches. C’est toujours une expérience écrire comme ça sans
filet, sans autre sujet que sa voix intérieure, la musique un blues des familles,
ça réveille le matin, ai baissé le volume les voisins dorment encore et j’ai
pas envie d’avoir la visite des policiers. Je bave, la nuit c’est tout où rien
soit j’ai la bouche sèche soit je salive trop. Demain y’a une répétition du
Cabaret Poétique si jamais vous êtes à Montréal le 2 mai venez voir ça, le
tarif d’entrée est laissé à votre discrétion. J’ai un peu peur que ça tourne au
Freak show mais je crois que cette époque la est révolue les gens ont
maintenant une belle sensibilité. Je sais pas si c’était sensé de dire au
caméraman que j’étais poète parce que j’avais tout essayé. Lentement j’avance
dans la nuit avec mes mots, mes mots de perdu, de pas d’allure. La musique me
touche beaucoup j’en pleure… La musique j’essais de trouver le souvenir qui y
correspond, je crois que c’est la mort de mon père, je me souviens de lui qui
essayait de jouer de l’orgue avec ses sept doigts… Lentement le matin s’en
viens, j’attends une invitation pour le visionnement d’un film, ça devrais être
dans la poste. Un mot, insolent, je sais pas pourquoi, peut-être parce que je
fais pas attention à vous du haut de mon orgueil scriptural, ma folie écrite
scripté. J’avance dans la nuit, mes lunettes sont sale, je ne vois plus clair
mais ais-je déjà vu clair, la lumière est elle déjà apparue dans cette âme en
peine, jamais ça a toujours été obscur, la nuit tout le jour, la peine dans la
joie et pourquoi pas… Je sais pas d’où ça viens l’idée de crier comme un perdu
entre les pièces d’un concert jazz-rock, ça montre l’enthousiasme du public?
Une communion entre les musiciens et la foule? Ça se termine sur A hard rain’s
a-gonna fall de Bob Dylan encore là une version pas piquée des vers. Bein oui!
Il va mouiller fort dans mon âme je vais fondre comme neige au printemps, je
sais pas pourquoi tout à coup je pense à la sexualité peut être la peine que ça
me cause. Encore quelques mots, je veux pas vous écrire des formules facile. La
musique est terminé, ça m’a inspiré donné un rythme, une idée. Je remercie le
beauf de m’avoir fait connaitre ce disque. Je termine là-dessus pour comme
toujours vous remercier d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire