Bonsoir!
Bonjour! Veux veux pas on travaille! Il est dix huit heure et il fait toujours
clair. Aujourd’hui c’étais la journée de la femme, ces femmes qui m’émeuvent
qui me font parfois pleurer d’autre fois rire étrangement ça fait pas longtemps
que j’ai réalisé qu’il y avait de mauvaises femmes comme chez les hommes. Ce
soir j’ai pas grand-chose à dire j’ai
juste le sentiment que je fait rire de moi. Dans ce temps là je m’enferme chez
moi, la télé sur TV5 et je continue ma démarche « littéraire ». J’ai
de la difficulté a réaliser qu’écrire c’est pas une course. Cet après-midi j’ai
croisé une femme qui écrivait tout ce qu’elle vivait dans un cahier, une sorte
d’érudit féminin… Comme toujours je pense aux avions, une façon hygiénique de s’envoyer
en l’air. L’ambulance est devant l’édifice heureusement c’est pas pour moi… La
détresse, la détresse qu’on amène à l’hôpital qui souvent y peux pas grand-chose,
non, non j’entend pas des voix c’est ma présence sur les médias sociaux, qui
fait que je me crois important. Au supermarché un gars cherchait les aliments
pour chien et le chien c’est moi… Aujourd’hui j’ai écris dans l’atelier Cabaret
poétique, on aime bien ce que j’écris ils ont tous un bon mot mais moi je m’en
crisse, j’écris ce que je ressent ce que je vie et c’est pas drôle c’est
douloureux, je m’arrache le cœur comme souvent… Ces dernières années j’ai fait
pas mal de millage en voyage et la folie était toujours là. J’ai un bon
souvenir de cette marche pris à Londres sur la promenade de la Tamise, les
villes sont remplies d’inconnus on les vois souvent comme monstrueuses ces
villes pourtant… « Twenty first century schizoïd man »-King Crimson. La télé est
sur les actualités françaises, les trains encore en grève. On m’a dis que j’ai
un complexe d’infériorité, mais oui je le sais d’où je viens y’a rien pour se
gonfler d’estime. Orgueilleux pour rien, faut prendre le temps de fouiller dans
le dictionnaire à l’époque des voix je lisais le dictionnaire pour savoir ce qu’elle
disait. Ce soir je suis épuisé la création du show m’en demande beaucoup. Je
sais plus où sont mes vrais amis de toute façon ce sont pas les bouffeurs de
scène les voleurs de show… Je pense qu’il y en a un qui se gèle c’est facile de
faire des niaiseries devant un public quand on est intoxiqué… Je m’avance un
peu mais je sais reconnaitre un loup. Voilà d’où je viens cet après-midi, j’ai
expliqué pourquoi je pouvais plus fréquenter les troquets, les bistros où on
lit de la poésie. Je pense qu’on dit de moi que je suis un gros dégueulasse
parce que j’ai un statut d’invalide. Je me bas avec ça, c’est ce qui fait que j’écris
je veux pas me laisser mourir sans avoir rien fait. Pauvre con! Pauvre con! Pauvre con que je
suis. J’arrive pas a remonter je prie. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!!
À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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