Bonsoir!
Bonjour! Ai reçu mes billets pour le voyage le printemps prochain. L’hôtel m’inquiète
un peu mais au moins je serai pas dehors, il est quand même central, je crois
que c’est bien… Faut pas que j’oublie que c’est un deux étoiles… Mon lecteur de
Deux-Montagnes m’a avoué qu’il a déjà voulu se rendre à San Francisco. Je vous
écrirai pas pendant six mois sur mon éventuel départ. Il est presque minuit,
aujourd’hui, pour ceux qui connaissent, je prends un gâteau de vingt-cinq ans
de sobriété. Il s’en est passé des choses pendant tout ce temps, je suis resté
abstinent… Me suis rasé, ai pris une douche et je me suis parfumé. Je rêve
encore de pays étranger. J’ai quand même hâte de partir, en attendant je plonge
dans mon guide du National Geographic… Je pense à la poésie à comment j’aimerais
en écrire, je suis trop à bout de souffle, j’arrive pas à respirer le poème, y’a
trop de grands qui ont mené leurs barques, leurs vies poétique… Moé je suis
encore dans cette calvaire d’amanchure qu’est mon senti, toujours à l’analyse
simplette. J’ai pas demandé à être poète, la vie m’y a pas amené la maudite
poésie défaite et cruelle qui me tue, elle n’est forte qu’en évoquant la mort
en flirtant avec la peur. Poète de brochure reliée main, inconnus comme cent
mille autre qui mettent la main à la pâte, la poésie d’un carton de pizza. Je
suis pas un chantre du quotidien, je laisse là la recherche du beau mot… Ils
avaient tous une école, un groupe ils n’étaient
pas seul mais rien n’a empêché de les voir enfermer où marchand d’armes. À mon
âge je devrais en avoir finis avec ma prose idiote, une voiture passe c’est
Smooth Operator avec Sade qui joue… Je veux voir comment c’est San Francisco,
goûter à son chowder dans un pain. C’est la première fois que j’irai vers l’ouest.
« Go west young man! » qu’ils disaient… Je m’apaise, j’essais
d’être zen… Comment
faire pour donner de l’espoir, le monde semble se désintégré, ça va faire
travailler les enfants quand ils seront grands. C’est pas la fin, ça peux pas
être la fin on va survivre mais je serai
pas là pour tout voir ça… Je veux pas que les survivalistes aient raison. J’essais
de voir quelle photo va accompagner ça. On seras tous comme des ours polaire on
chercheras le froid, la terre se réchauffe. Celui-là c’est mon texte de nuit,
souvenir des euphories, de l’ébriété qui faisait tout oublier. Je tiens plus à
vivre ça ça me rendait très malade. C’est pas une très jolie phrase. Quelques
mots encore et je termine, je retourne me coucher après avoir lu un chapitre de
roman. Toujours très difficile de terminer avec des mots qui ont du sens, la
conclusion pour cette nuit est pas évidente j’espère que ce texte vous à plu, j’y
arrive tranquillement. Je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!!
À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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