Bonsoir!
Bonjour! C’est pas facile cette nuit, j’entends les motos gronder… Je pense à
la librairie le chercheur de trésors, je sais pas si quelqu’un a repris l’affaire
depuis que son propriétaire est décédé. Il aurait été heureux d’apprendre la parution
d’un recueil Vanier et d’un recueil Yvon. Ces parutions c’est un peu une
victoire sur la mort. Souvenir du film Ton père est un bum https://vimeo.com/81058469 un film à voir pour ceux qui veulent en
savoir plus sur les regrettés Gingras libraire et Vanier poète… Ça fait
longtemps tout ça on y raconte l’histoire de la maudite écriture. Ils ont
résisté jusqu’à la toute fin, je vois pas pourquoi de mon obscurité prosaïque
je résisterais pas. Je ne bois plus mais j’en reste tout autant désespéré
incapable d’écrire l’élégie. Hier soir je vivais un craving, mais je sais très
bien qu’au bout des substances, de l’alcool c’est la mort. J’aime pas beaucoup
ces poètes qui se croient révolutionnaires on est pas en Colombie, la
révolution c’est pour les petits bums de Bordeaux, ceux qui bein saoul sont
devenus criminels et qui accusent la société quand ce n’est qu’à soi qu’il faut
s’en prendre… Ma prose seras jamais à la mode, les poètes maudits croyaient à
ça, vivre de leurs vers… Plus de poésie aujourd’hui on ne fait que rire
pourtant la vie est grave et l’élection d’autre crosseur à Québec n’y changeras
rien. Je devrais faire le béni oui-oui et dire merci puisqu’on subventionne mon
logement pourtant… Maintenant je charge et ne décharge plus, y’a toujours des
voitures qui klaxonnent… Je serai pas allé très loin dans ma prose poétique
schizophrénique, eux ils ont fait école chacun veux prendre la place du radical
grand maître, la poésie passeras pas à tivi autrement qu’en publicité de
burgers pour une chaîne de restaurant. Ouais! Ça sert à rien de faire semblant
j’ai pas le talent et j’ai peur du destroy alcoolique et dopé… Je sévis ici
avec mes mots fantasques, ceux qui vieillissent mal et qu’on ne liras qu’une
fois, je vous ferai pas d’homélie le poète disait « enivrer vous que
diable, de vice où de vertus mais enivrer vous! » Voilà où j’en suis, dans des déjà-vu dont
personne ne parle, un dérèglement des sens qui aujourd’hui amène tout droit à
la clinique psychiatrique… Je pense à l’ordinaire des grands poètes comment
leurs poésie les transforment pas, ils en discutent avec leurs psychiatres pour
ensuite boire une bouteille de mauvais vin et devenir mélancolique avec un
désir de mourir pour mettre fin à l’œuvre. Vous voyez je me promène de bêtises
en bêtises comme un chti… Ils n’auront que les meilleurs. Quelques mots encore
pour terminer, on ne guéris pas de sa folie, l’ancêtre se faisait soigner par
un sociologue, ils a finis par s’enfermer lui-même en constatant que le monde
est fou. Vous voyez je suis revenus à mon poète préféré. Je termine comme ça en
vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
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