Bonsoir!
Bonjour! Aujourd’hui c’est journée libre, me suis couché tôt pour pouvoir être
debout cette nuit et vous écrire. Ai démarré le climatiseur et je pense
toujours à San Francisco comme prochaine destination. J’espère que l’ouragan
Florence feras pas trop de dégât et de morts, on fait une prière… Ça m’étonne
toujours de voir comment les gens prennent le manteau d’artiste rapidement…
Authentique, j’essais d’être authentique c’est difficile l’écriture cache
toujours quelques choses derrière les mots. C’est pas encore la nuit on est
toujours dans la soirée. Je me laisse emporter par la prose… Il va encore faire
chaud, me souviens d’écrivains qui utilisaient toute sorte de papier et s’ « éditait »
à la photocopieuse. Quand je fais des activités comme hier je ressemble à un
vieux pape décati… L’ami agent de programmation m’a dit qu’on avait bien
apprécié mes interventions… Hier j’ai bien vue que les gens ont besoin de
nouveau, je suis déjà vieux, ça fait dix ans que je m’implique à l’institut.
Comme toujours j’essais de revenir à mon senti, je rêve toujours d’aéroport et
d’avions… C’est toujours une tentative d’écrire la douleur qui s’est installé.
Je sais y’en a de vous qui aiment pas m’entendre souffrir… Non! J’écris pas une
longue complainte, c’est la nuit de mercredi à jeudi, je ne bois plus mon monde
s’est endormis, je ne connais plus la tristesse de partager le loyer avec des
punaises et des coquerelles… Toujours le souvenir de ce bar crasseux infestés
de cafards. Il est passé minuit je ne sors plus la nuit… Je lis mon guide de
San Francisco en attendant, j’ai encore beaucoup de temps jusqu’au printemps
prochain, remarquez ça fait des jours que j’écris la même chose… Je me fait du
cinéma, je me fait mon cinéma avec ces histoires de « littérature »,
la fraiche est revenue, j’ai pas le rouleau de Jack même si les pages défilent
quand même au rythme que je leurs donne. Parfois à faire je me sens comme une
vieille pute, pourtant j’essaye de remonter l’estime que j’ai de moi. Demain je
vais encore à l’institut, j’essayerai pas de leurs vendre Dieu, la plupart des
psychotiques y sont allergiques. Je cherche comment faire, je suis revenus au
même point qu’avant, je vie la nuit parce que les gens dorment et qu’on ne peut
me suggérer d’être plus actif, y’a pourtant personne après moi. C’est pas de la
paranoïa. Je ne boirai pas aujourd’hui c’est une nouvelle journée qui commence,
je fais une prière… J’arrive encore à ces mots difficile, au pardon à comment c’est
important, vous n’y croyez pas, vous n’y croyez plus, je crois que demain je
vais avoir l’air d’un aumônier en goguette… J’ai presque terminé pour cette
nuit, quelques mots encore, je réfléchis à ma présentation, souvent ils ne
leurs reste juste ça l’alcool pour apaiser leurs souffrances, sortir de la
prison psychiatrique. L’illusion prends le dessus on aurais tant voulu être
autre chose que ça. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard
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