Bonsoir!
Bonjour! J’arrive pas à dormir, c’est la nuit, mon compte est payé sur ma carte
de crédit… Toujours étonnant de voir la parenté entre le senti et les dollars.
J’ai démarré le climatiseur on est déjà jeudi. Aujourd’hui je m’en vais à l’institut
travailler sur le contenu web, je me fait un café… Je me souviens de toute les
chambres d’hôtel où je suis allé ces dernières années ma préférée c’était celle
du Continental à Trieste, toute petite mais chaleureuse comme une femme qu’on
retrouve après plusieurs années. J’ai vu qu’à San Francisco y’avait un bistro
Trieste je vais surement y aller… J’ai aussi aimé l’hôtel du Nord à Besançon, c’était
le début des périples qui m’ont fait aimé les voyages. J’aime bien marcher dans
des villes inconnues être en contact avec l’ordinaire des gens… C’est assez
extraordinaire le changement que j’ai vécu, j’étais casanier, je m’isolais mais
maintenant j’adore me retrouver dans les aéroports, je pense à Heathrow à
Londres, un immense aéroport où j’ai trainé un peu en matinée. Je préfère
beaucoup entre attendre à l’urgence de l’hôpital pour ma santé mentale et
attendre l’avion pour un départ c’est l’aéroport, souvenir de l’aéroport bondé
de Madrid… Je pense que voyager c’est soigné ma schizophrénie. Parfois je doute
d’elle mais on me dis que ça fait partie de la maladie, que j’ai besoin de soin…
Je prends la posologie et je ne m’en porte que mieux. Je reviens à mon senti, à
mon insomnie, je devrai me lever tôt je dois être à l’institut à neuf heures à
toute les fois que je m’y rend je pense au mythe du poète. À comment, pour les
plus savants, la maladie mentale en est imprégnée… Je suis toujours étonné de
voir comment au Québec les hommes de lettres, les plus grands, ont des destins
pathétiques. Quand on sait plus quoi faire avec vous on vous colle l’étiquette
poète et allez débrouille toi, l’hôpital c’est pas L’Université du Québec à
Montréal où le département de littérature comparée de l’Université de Montréal
et je lis, je lis je sais pas ce que je cherche… Des émotions? Peut-être. Je
veux comme je disais vous en faire vivre sans pour autant flirter avec le
désespoir. Je pense à cette poète dont je me rappelle plus le nom, qui s’était
immolée par le feu devant l’hôtel de ville de Montréal. J’ai jamais saisi quel
étais le message de ce geste. Maintenant que j’ai presque finis je reviens sur
mon senti, souvenir de la bonne femme du cours de français secondaire qui nous
parlait. J’imagine qu’elle voulait nous apprendre à bien « perler ».
En cette époque de hip-hop, de rap j’ai l’air d’un dinosaure avec mon écriture
du senti. Voilà! Je suis presque rendus à la chute, quelques mots encore sans
savoir quel épilogue. Je dois fermer ça ce texte-là, je sais pas trop comment
mais je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Allez! Allez me laisser pas
tomber je reviendrai. À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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