Bonjour!
Bonsoir! J’ai reçu des nouvelles pour mon voyage à San Francisco. Je vais y
aller dix jours. Je crois. Je vais parler à mon amie agent de voyage… Je suis
déjà tout fébrile, c’est pas avant six mois… Je sais pas si y’a beaucoup de
touristes à ces dates-là? Je prends un vol direct Montréal-San Francisco. Je
vais m’en garder un peu à vous raconter, le temps de me préparer… Ce matin je
croyais avoir vu qu’il était minuit et demie il était plutôt deux heures et
demie. Le lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord me racontait qu’il
avait un peu peur chaque fois qu’il partait en voyage de vacance. L’hôtel qu’on
m’a proposé à l’air bien et il est au centre-ville. À date j’ai été satisfait
chaque fois que j’ai fait affaire avec l’amie. J’ai des souvenirs de
Washington, de la gentille dame qui s’occupais du restaurant, elle me disait
que j’étais un gars bien, c’est encourageant. Si je voyage pas maintenant je le
ferai jamais je vieillis. Aujourd’hui c’est dimanche, bonne journée pour une
petite prière… Ce matin je suis en forme, j’avais besoin de repos… À partir de
maintenant j’y vais avec mon senti… Une pensée pour le patriarche dans l’au-delà,
je lui demande de l’aide pour ce voyage. Je suis un peu confus dans mes
écritures, les périodes de rédaction se rapprochent. Comment je me sens? Tranquille
et de bonne humeur, je me tiens loin de l’hôpital, maintenant je pense à
comment je vais payer mon voyage… Souvenir de ces directeurs d’hôpitaux
psychiatriques qui passaient des journées à discuter dans le lobby de l’hôtel à
Milan… Ils travaillaient… Si vous saviez comme j’ai hâte de partir, vous devez
me trouver tannant avec mes obsessions d’avion et d’aéroport mais j’aime
tellement ça… Pour le voyage malgré mes peurs j’y vais, je vois après, quand je
suis rendu à destination… L’ami retraité de Brossard m’a dit que j’aimerais San
Francisco, je l’espère… Je suis loin de mon senti cette nuit, j’arrive pas à
vous l’écrire c’est toujours la même prose monotone. Une pensée pour la
gentille médiatrice artistique… Bon! Quand je suis en panne sèche je vous écris
sur le climatiseur et l’air frais, je sais pas si je contribue au réchauffement
de la planète mais je trouve qu’il y a des obstacles insurmontables, que les
habitudes sont tellement bien ancrées qu’il est difficile de s’en défaire. Je
me vois sur le tapis roulant de l’aéroport, j’arrive au quai d’embarquement, c’est
un vol continental on change seulement de pays… Voilà! J’y arrive, j’ai des brûlements
d’estomac, je sais pas c’est quel genre de signe. Quelques mots encore avant d’aller
me recoucher et de rêver d’avion… Ce soir c’est moins négatif, pas qu’il y a
pas de problèmes mais ils sont moindres. Ça fait une finale avec des phrases
qui sont laides… Je crois que je vais voler sur Air-Canada pour me rendre à San
Francisco. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine!!!
Bernard
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