Bonjour!
Bonsoir! Me voilà de retour dans quelques heure je vais pouvoir voter même si
ce matin j’ai halluciné une serviette sur la pôle de la douche dans la salle de
bain. C’est la nuit de dimanche à lundi, ce matin j’ai une réunion du groupe
reprendre pouvoir. Mais avant je vais aller voter, il était temps que ça
finisse, j’étais tanné de les entendre.
Je suis convaincu que le parti avec qui les choses changerais rentreras pas ça
va donc être « blanc bonnet, bonnet blanc » On se la joue démocratie
mais on veut pas trop que les choses changent comme toujours c’est la peur. À
Barcelone hier les gens manifestaient pour leurs candidats indépendantistes
emprisonnés depuis un an. Je suis pas convaincu qu’ici ce serait autrement
après une victoire au référendum. J’ai pris une douche et je me suis parfumé
toujours ravis de pouvoir faire ça à l’heure que je veux… Ce sont mes souvenirs
de maison de chambres qui me paralysent. Bientôt on seras déjà au mois d’octobre,
j’ai parlé de mon voyage à San Francisco avec la matriarche, elle semblait
avoir changé d’attitude, je crois même qu’elle était heureuse pour moi. Hier j’ai
regardé la carte et j’ai entouré quelques endroits que je veux visiter. Je vais
devoir acheter mon billet en ligne pour la visite d’Alcatraz… J’ai bien situé l’hôtel
où je descends, pour traverser le Golden Gate je crois que je vais louer une
bicyclette comment vous dire ma peur de « déranger » les San-Franciscains
mais ils doivent avoir déjà vue ça des touristes… Je sais pas si je vous l’ai
déjà écrit mais j’ai hâte de manger un chowder dans un bol de pain… J’avance
lentement dans cette écriture, j’ai sauté deux matinées. Pour le pont je crois
que c’est mieux à pieds pour prendre des photos, je crois qu’on peut revenir en
ferry. J’ y vais avec mon senti, je suis bien réveillé, je pars que dans six
mois, tout devrais bien aller… Je devrai penser à acheter des dollars américains,
étrangement de ce temps-là y’a que devant mon écran d’ordi que je me sens bien.
J’entends un avion qui passe, pour San Francisco je crois que je pars à sept
heure du matin. Lentement le sommeil me
rattrape, je raconte rien de trop senti-mental, et oui senti d’une part et
mental de l’autre ce soir côté mental je suis tout de même pas psychotique.
Pour ce qui est du senti c’est pas facile de vous le donner en mots. Bientôt le
premier octobre ça me rappelle la crise d’octobre, l’armée dans les rues… Je
pense que c’est à partir de là que je suis devenus paranoïaque, encore aujourd’hui
j’ai peur de l’envahisseur armé… Je pense à ce vieil anglophone dans la maison
de chambre qui me traitais de jaune, je crois qu’il se croyait en temps de
guerre encore… Voilà! Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu
jusque-là!!! Partez pas tout de suite!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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