Bonsoir!
Bonjour! Je suis trop préoccupé par la photo qui va illustrer mon texte. Je
préfère beaucoup écrire et pas trop en faire de cas. Je viens de regarder la
première partie d’une série documentaire sur l’itinérance au Canada. J’ai remarqué
que même les plus pauvres ont des préjugés sur la maladie mentale comment c’est
jamais eu qui sont malade même à fumer du crack. Je trouve ça étrange ils
semblent pas être conscient que c’est là vers la psychiatrie qu’ils s’en vont
avec leurs consommation… Je comprends leurs désir de solitude cet espoir de s’en
sortir seul, souvent on a abusé de ces gars, ils font pas confiance à beaucoup
de monde à part le pusher… Bientôt avec le froid la rue va devenir plus
difficile, on souhaite avoir une place pour dormir sur le sofa d’un ou de l’autre,
on est prêt à envahir et évincer celui qui nous hébergeras. « Et je marche
marche seul dans la nuit sur des chemins de chagrin que je connais par cœur »
-Richard Séguin. Dans la rue on cherche la paix et le silence loin de nos
pareils dans les refuges, quand on est là on est battu on y crois pas on y crois
plus, ce sont eux les psychiatrisés qui ont besoin d’un refuge pour longtemps,
moi c’est juste temporaire je vais me refaire me remonter, me louer une chambre
et j’aurai mon chez moi, j’attends le prochain chèque et ça vas y être, après
peut être une dernière bière… Non! Non! Je suis pas fou c’est juste passager,
une bad luck, je les entends comme si j’étais dans le dortoir d’un pensionnat,
une voix en écho qui crie parce qu’on abuse d’elle. Cette nuit je suis encore
dehors, demain matin je quêterai pour finir le mois ensuite on verra. Je vous mentirai pas j’ai pas fréquenté les
ruelles, juste des endroits sordides ouvert toute la nuit où je crois tu
pouvais faire ton fix et où personne ne s’occupais de l’hygiène, quand je
sortais j’allais dormir dans la rosée d’un parc… C’est ça lundi prochain ce
seras le premier et la ville deviendras effervescente, on iras au plus urgent,
le shylock, la dope et le logement en espérant qu’on puisse le garder… Pour un
paranoïaque les programmes d’aide au logements c’est difficile ça veux dire
interagir et interagir avec les « persécuteurs » j’aime pas ça
pourtant! Je peux pas m’empêcher de revenir à cette thématique, je me vois
cherchant une porte essayant de jauger le feeling de la ville, de trouver un
endroit où me réfugier pour le reste de la nuit, ensuite je sais pas… Je pense
qu’un voisin à quitté, je crois qu’il s’est remis à la dope, l’autre jour je l’ai
vu quêter… Pour le moment je pense à la douleur, à cette blessure à l’âme qu’on
veux pas guérir, je sais pas trop si j’étais un itinérant où un psychiatrisé?
Si il y a une différence? Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire