Bon
réveillon! Plus que deux heures avant le grand moment. Ça sonneras pas à la
porte, ça sonne pas souvent à la porte. J’ai juste souvenir d’il y a longtemps
quand le neveu avant qu’il soit papa, avant qu’il ait une copine même venait
sonner chez nous pour passer la fin de semaine, c’était amusant y’a un bon bout
de temps de ça. Plus de vingt ans. J’essais d’écouter l’émission humoristique
je suis pas capable… Maintenant je laisse le temps passé, le téléphone sonne
chez le voisin. Vous allez probablement me lire après le bye bye. J’ai souvenir
de mémère qui jouais de l’harmonica. C’étais des gens d’un autre temps qui
préférais plutôt fêter que d’écouter la télévision… Y’a la tante enseignante
qui le ratais jamais maintenant je la comprends pour ses élèves et ses
collègues ça aurais été impossible pour elle de rater ça. Moi ce que j’écris j’essaye
d’y mettre le moins de télévision possible ce serait recycler du recyclage.
Ouais! Y’a juste la télévision qui peut synchroniser une affaire comme le
réveillon du jour de l’an… Finalement je l’ai écouté le bye bye, je me suis
fait ça chic avec des petites saucisses en pâte, des hors d’œuvre… J’ai
vieillis c’est plus tellement fort pour moi le bye-bye, je crois que c’est de l’humour
pour adolescent avec des bips sur les jurons ai mis la radio sur de vieilles
tounes voilà c’est le jour de l’an! J’ai sommeil, un peu passé minuit la table
étais mise et on se préparais pour le gueuleton… Encore cette nuit je les vois
qui font le décompte de l’année, c’était à l’époque où on croyais que le café
rendait plus sobre… Mais non! Je regrette pas toutes mes saouleries, buvez
votre champagne à ma santé, j’écoute de la musique ça fait longtemps que j’ai
pas fait ça. Fallait voir la maison du patriarche après cette réception, les
cendriers pleins, les verres et les bouteilles à moitié plein. Cette année au
Bye Bye on a eu droit à une blague pas trop mauvaise sur les schizophrènes, les
choses avancent lentement. Je suis debout la nouvelle année feras pas exception…
Le temps passe rapidement… Parfois le soir du jour de l’an on allait chez le
grand-père d’une cousine, il habitait Montréal-Nord… Quand j’ai vieillis la
difficulté a été de m’en créer un nouvel an. Les familles ont changés des
ainées sont décédés et d’autre sont venus au monde pour les remplacer. Je pense
beaucoup à vous tous, à ce temps partagés ensemble y’a longtemps. Non je suis
pas triste ce soir, je suis content de pouvoir vous écrire. Je me souviens j’avais
entonné l’air de ce n’est qu’un au revoir c’était très mal placé. Je vais
essayer de terminer ça en beauté en vous souhaitant une très bonne année, du
succès dans vos entreprises et le paradis à la fin de vos jours comme disaient
les vieux dans le temps, de la paix et du bonheur à vous tous cher lecteurs,
lectrices.
Bernard
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