Bonsoir!
Bonjour! Il va neigé encore, je vais peut-être avoir du neuf à vous raconter
mais il est trop tôt… J’espère que ça va marcher. Je sais pas trop quoi vous écrire
pour mon senti ça va bien… Je suis en vacance pour un bout de temps y’a plus de
réunion avant le milieu janvier. Ai mangé des rouleaux impériaux. La neige ça
me rappelle le ski de fond, je comptais pas les heures passées à glisser, je
pense à ce grand sportif qu’est le praticien ressource à la retraite. J’étais
partis pour être comme lui, vélo, skis mais quelque chose à flancher j’ai plus
jamais été capable de reprendre… Maintenant ça me prend tout mon petit change
simplement pour marcher… Ce soir je suis chez moi en « bedaine », le
costume du pauvre. Je vous écris comme toujours mes niaiseries, c’est la nuit
je réalise que ça prend plus de travail que de désir. Je vous le dis souvent j’aurais
aimé ça faire affaire avec la poésie être un émule de Baudelaire, Verlaine où
Rimbaud… Je ne suis que moi écrivain à la petite semaine. J’aimerais avoir un
peu de génie, mais je vous écris rien a suer, à scier. J’ai changé d’horaire et
de rythme d’écriture… C’est bein bein long. C’est bein bein long quand tu y vas
au fond, tu laisse ton nom ton prénom c’est pas bon c’est du plomb sans raison,
voèyons, voèyons y’a pas de son ça tourne pas rond c’est pas le bon ce filon…
Voilà tout ce que je réussis à écrire dans le genre poésie slam… Pourtant je « travaille »
j’écoute la musique de mon âme, encore faut-il en avoir une saudite âme , tout
part de là la sensibilité pourtant la schizophrénie parfois m’anesthésie… J’écoute
ce que ça dis, ce soir les halls d’entrée vont accueillir les itinérants qui
savent pas où coucher, pas question de dormir sous les ponts il fait trop
froid, y’en a quand même qui vont se shooter pour ne pas se sentir. La mort
rode en même temps que le froid… et on cherche quand, comment et pourquoi on
trouve la réponse et on en finis. Je sais y’a les sites d’injections mais qui
vas avoir envie d’entrer là pour ressortir dans le froid, je sais y’a la baisse
des méfaits pourtant… Je suis perdus je sais pas pourquoi je vous écris ça c’est
pas fort, je nomme plus que j’évoque… Je sais pas comment vous vous sentez
quand vous faites cette lecture. Je sais pas comment vous dire, c’est de la
prose d’ignorant ce soir. Ce soir je trouve que j’ai une mauvaise écriture, je
le répète je « travaille » pas assez, je laisse couler ça de ma tête
au clavier. Cette nuit je vais rester en sécurité le loyer est payé, un abri de
quoi manger on peut pas en demander plus. Je termine là-dessus en vous
remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
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