Bonjour!
Bonsoir! Suis sortis manger un sandwich, sur le trottoir j’ai croisé une femme
qui m’a fait un joli sourire, ça fait ma journée. On essaye d’avoir des fonds
pour se rendre dans un congrès à Lille faire une présentation un compte-rendu
de notre création le Banquet de la mémoire. J’espère que ça va se faire. Pour
ce qui est de mon senti, j’ai payé mes dettes ça me rend plus léger. Petit
message à la super maman, le recueil est dans le courrier. Dans le temps des
journées comme ça je partais faire du ski de fond, j’avais beaucoup de plaisir…
Je m’ennuis un peu de tout ça, on partais avec un copain sur le coteau à
Terrebonne et on faisait quelques kilomètres, me semble que la vie étais moins
compliqué dans ce temps là. C’est de la nostalgie je sais, faut pas s’en
vouloir de se rappeler le bon temps. J’entends
les commères du Tim Horton chialer sur le sort de leurs progéniture qui à tout
selon elles mais qui travaille pas. Elles se racontent en disant nous on
travaillais on restais pas à rien faire sans comprendre que voilà quarante
cinquante ans la vie était pas pareilles. Je peux parler je suis assez vieux.
Je travaillais jusqu’au moment fatidique. Je pense au stigmate à comment on me
blesse… J’ai quand même aimé ma journée, j’ai hâte de savoir si je vais partir
avec les collègues, je pense qu’on fait une bonne présentation mais va falloir
attendre que l’hiver passe pour se rendre là-bas. Aujourd’hui c’est le froid
qui mord… Ils ont déblayé la neige assez vite. Je pense à cette dame qui
travaillais dans la guenille, à la pièce elle était toute fière de fournir
celles qui venaient après elle et qui suaient, même à son âge plus de soixante
dix ans elle rêvait d’y retourner son orgueil était là dans cette saudite
confection que maintenant ont fait dans des pays où la main d’œuvre est moins
dispendieuse. J’ai habité un bachelor dans un sous-sol où tout à côté
ronronnais les machines à coudre. Ça aussi c’étais de la folie. J’ai jamais
compris le principe qu’il fallait souffrir à l’ouvrage pour rentré chez soi
dans la paix. J’ai jamais eu de travail assez payant pour être confortable chez
moi. Maintenant je suis bien chez moi, les voisins aussi veulent la paix… Je
réussis pas à tout les coups à écrire un texte fort. Je suis quand même content
d’être sortis dehors aujourd’hui, je me suis pas senti harcelé. Je crois qu’aujourd’hui
pour les journaliers et les doigts de fées c’est le jour de la paye, onze jours
encore et c’est Noël semble qu’ils ont retardé à livrer les achats de la
matriarche, elle est faite forte moi je me serais mis à paranoïer. Voilà encore
un peu de senti la ville c’est une jungle et j’essais d’y vivre le mieux
possible. Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
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