Bonjour!
Bonsoir! Je sais pas trop quoi vous écrire, j’ai quelques mots qu’une émission
télé m’a inspirée. Hé oui! Van Gogh est mort il y a longtemps et je pleure
pourtant… C’est à Auvers-sur-Oise… Son frère Théo, une image déjà plus grande
que la peinture entière. Théo il savait le talent de Vincent… Aujourd’hui dans
le goulag occidental on est loin des impressions de Vincent, de sa lumière… C’est
noir et blanc mais on a toujours un désir du printemps, de l’été, c’est trop
tôt. Y’a quand même encore des bals musette à Paris c’est ringard et on s’y
amuse au son de l’accordéon. Je rêve cet après-midi, Paris reine du monde,
Paris c’est une blonde… J’y retournerai… Je suis ringard aussi quand je pense à
ces bistros à la mode y’a cent ans, à l’absinthe du poète… Ce que je veux c’est
prendre le temps de respirer à Paris si possible en bonne compagnie, mais les
amis sont plus exotique ils rêvent de l’Asie… J’ai pas vue Paris la nuit pour
moi y’a trop de vin trop d’alcool… Lentement on s’en va vers deux mille dix-huit,
le goulag occidental va peut-être mourir, on va s’en tenir au centre-sud à
Montréal. Je sais pas si c’est encore la deuxième plus grande ville francophone
au monde. Souvenir de l’hôtel à Paris où ils utilisaient le si il vous plait à
mauvais escient selon moi. Carrefour Vaugirard et Convention… Bon on reviens
chez-moi dans la neige, lentement les voitures passent, plus qu’une nuit avant
le réveillon… J’espère encore voyager dans la nouvelle année… Je crois que
bientôt les snowbirds vont partir pour la Floride et les lecteurs-trices de
Deux Montagnes seront de retour du Mexique. Moi j’ai de l’ouvrage, ma lutte à
la stigmatisation que vivent les schizophrènes, les gens avec un problème de
santé mentale… J’ai pas le droit de le dire, on croit que je veux faire du mal
mais je fait de mon mieux même… Parfois je crois que pour moi c’est interdit de
voyager hors du pays, pourtant j’ai mon passeport, je l’aurai assez dit. Dans
ma famille y’a un Théo et y’a un Vincent des enfants avec beaucoup de talent. À
trop vouloir faire de poésie j’arrive à rien, souvenir de la place d’Italie à
Paris… Je sais pas pourquoi je vous écris ça je crois que j’y ai pris le métro.
Je reviens au présent c’est mieux comme ça, je réchauffe une quiche Lorraine.
La machinerie hivernale est dans la rue et ramasse la neige. Je sais pas
pourquoi je pense au groupe des sept… Ce soir je mélange tout de l’impressionniste
aux posts-impressionnistes… Je ferais mieux de me taire je suis pas peintre j’écris! Y’a longtemps que j’ai pas mis les pieds dans
une galerie… Une pensée pour la dernière copine avec qui malgré tout j’avais du
plaisir. Quelques mots encore, je ne sais lesquels mais j’aime bien terminer
avec une bonne chute. C’est pas le cas. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine!!!
Bernard
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