Bonjour!
Bonsoir! Temps gris et triste. C’est presque la nuit, je continue toujours avec
mon senti… Noël approche, la nostalgie aussi. Le pick-up remplis de scrap sur
la rue transversale à chez moi à disparus. J’ai demandé à quelqu’un pour réparer mon
ordi, il devrais être là lundi après-midi. Je lui ai expliqué le problème il m’a
dit que ça devrais pas être trop compliqué. Je me sent toujours sous
surveillance… Jusqu’au vingt et un décembre les journées vont raccourcir, après
elles seront plus longues, y’a pas de neige… Je sais pas comment vous écrire ce
que je ressent. Souvenir de ces journées où je ne savais où aller. Je trainais
dehors désemparé, j’avais pas un sous pour me louer un appartement, je marchais sous la pluie en pleurant, ça
fait longtemps tout ça j’avais un peu plus de vingt ans. J’étais seul sans
ressources, j’avais essayé plusieurs jobs ça convenais pas. Je me rendais au
centre de main d’œuvre fédéral rue Jarry pour ensuite me rendre à un autre coin
boulevard des Laurentides et Saint-Martin, j’étais trop idiot pour voir que c’était
les mêmes emplois qui étaient affichés. Le patriarche disait qu’elles étaient
différentes. J’étais déprimé mais déprimé, j’aurais du consulter… C’est là que
ma dérive, mon itinérance à commencer, on semblait croire qu’avec une job tout
irais mieux, c’était faux… Je pense à toute ces jobs que j’ai fait je m’y suis
jamais fait d’amis, j’avais juste envie de mourir. Je vous raconte ça et ça me
fait encore mal, je pleurerais, j’étais juste un ouvrier journalier, je perdais
mon temps à travailler pour une bouchée. L’avenir étais sombre, la maladie s’est
présenté, on me conseillait le refuge des jeunes mais moi j’avais trop peur je
voulais pas je préférais l’hôpital… C’est une histoire triste, je bouge plus… J’
y pense plus à l’avenir, j’ai encore peur… Me souviens pas de la journée
où l’alcool m’a saisis, la dérive semblait m’avoir choisis, je travaillais un
peu mais à partir du jeudi j’allais m’enivrer… Maintenant je les entends qui
composent un langage, la langue du schizophrène que je ne comprends pas… Ça
rajoute à ma folie, je peux pas revenir en arrière, je vais essayer de garder
des bonnes valeurs mais je le répète j’ai mal, j’ai mal! Ma prose est toujours
la même, la peine, la douleur voilà ce que je mets en scène. Ça donne rien, je
reste chez moi j’ai choisis de vivre là. Ce que j’écris c’est une espèce de
complainte de wabo urbain… Maintenant il fait presque noir les lampadaires vont
s’allumer bientôt, je pense à me présenter à l’hôpital mais je le ferai pas ce
serait tout recommencer. Je suis devenus un vieux fou, je dois l’accepter. J’irai
pas me faire teindre les cheveux pour rajeunir, le temps passe et j’ai des
bonnes prières pour les enfants. Je veux juste qu’ils soient heureux avec leurs
parents leurs grands-parents. Je termine en vous remerciant d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
Tiens bon, je suis dans le même cas mais au lieu de l'alcool chez moi c'était la drogue. D
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