Bonsoir!
Bonjour! Je suis debout dans la nuit, j’ai un malaise des regurgitations
acides, ça fait pas mal mais c’est désagréable. Il est toujours questions de
mon senti. Je suis un peu débiné le remboursement de ma passe d’autobus est
minime mais comme disait l’autre, un tiens vaux mieux que deux tu l’auras… Je
crois que j’ai faxé ma demande trop rapidement. Aujourd’hui l’œuvre c’est la
Casa Battlo, toute mes excuses pour l’accent une maison de l’architecte Gaudi
construite entre mille neuf cent quatre et mille neuf cent six, une façade très
originale avec la prédominance de la ligne courbe, l’asymétrie, le dynamisme
des formes, l’emploi des motifs végétaux et naturels, le mélange de la fonctionnalité
et de l’esthétisme bref une architecture moderniste le logement de la famille
Battlo… Je m’évade là-dedans, je réussis pas à vous parler de mon senti… Je
sais pas si Gaudi fasciné par les courbes avait la même passion pour celle des
femmes… Je l’ai visité cette maison, la jeune caissière m’a demandé de quel
pays je venais, c’était juste après les attentats Y’avait beaucoup de monde, j’aurais aimé la
voir meublée avec les meubles d’art moderne de la Catalogne qu’on peut voir au
musée du même nom. Je sais pas pourquoi cette nuit je me sens coupable c’est
certainement cette histoire de transport ils ont surement tenus compte des
vacances. Je vous souhaite le bonheur de la voir cette maison. Je vous écris
vraiment de la nuit, Gaudi c’était l’architecture de la prospérité, des
lendemains qui chantent pour écrire comme à cette époque… Mais non! C’est pas
la caissière que j’aurais voulu voir meublé mais bien la maison! Je pense à
cette artiste qui disait sacrifier tout à son art, moi j’y sacrifie mes nuits
quoi que c’est pas très difficile je suis insomniaque, une insomnie qui me
viens probablement de mon écriture… Je sais pas quelle sorte de pension je vais
avoir à soixante-cinq ans, je me souhaite juste le temps d’en profiter. J’essais
de vous écrire d’une façon franche. Je crois qu’au début du vingtième siècle
les espagnols sont venus se réfugier en Amérique, pour quelques années plus
tard, retourner dans leurs pays… Je sais pas si mes deux beaufs me lisent, j’espère
c’est étrange cette nuit y’a un mélange d’odeur, mon eau de toilette et l’odeur
de la pizza. Question domestique, je sais pas ce que je vais faire avec la
moitié de choux qui me reste. C’est pas très très senti cette nuit quand bien même je m’arracherais l’âme vous
ressentiriez rien. J’aimerais écrire à la manière des poètes naïfs, j’y arrive
pas, je suis trop simple ça donne du compliqué. Je me souviens de l’époque où
je consultais un psychiatre, j’étais finis descendus dans les profondeurs de la
schizophrénie, psychose et dépression… Je crois que je me rétablis bien que
parfois j’ais des reculs. Ce seras pas le cas cette nuit. Je termine comme
toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!
Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
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