Bonsoir!
Bonjour! Encore une fois je me lance et cherche le propos sur lequel je veux
écrire. C’est certain que j’y vais avec mon senti même si mon lecteur en chaise
roulante me dis qu’à toute les fois où j’évoque ça je vire de bord. Nous
disions donc le senti qui pour un paranoïaque est toujours la peur devenant une
sorte de moteur. Je me souviens du psy avec qui je voyageais qui me demandait
si je faisais assez confiance au gens avec qui j’étais. C’était à Milan en
route vers Trieste y’a pas eu de problèmes, on était dans un luxueux et
confortable train. Comment vous écrire que pour moi la nuit quand je m’endors c’est
une petite mort. J’entends l’annonceur parler de l’alcool en disant que c’est
comme du Cool-aid que ça descend tout seul. J’ai jamais aimé le fort et la bière
ça me faisait mal de boire ça… Je m’éloigne de mon senti bientôt minuit, c’était
l’heure où on quittait la brasserie pour aller au bar finir la soirée éméché…
Je me sent bien un peu endormis mais pas si mal… Je pense à ce type qui me
parlais des petites truites sur un ton incestueux, il racontait les voyages de
pêche avec son père c’étais pas jolie, jolie ça sonnait névrosé. Je veux pas
que mon lecteur de la Rolls-Royce se sente visé c’est pas de lui qu’il s’agit…
C’est dimanche tous les commerces sont ouverts, on entend vrombir les motos de
grosses cylindrées. Y’a des gens qui ont le même discours depuis des années,
ils ne changent pas moi j’espère grandir dans la vie me rétablir pour le mieux…
Y’a un parfum qui me fait penser à l’Europe dans l’air, je pense aux amis
directeurs d’hôpitaux français… Je sais pas si monsieur le pair-aidant de
Québec va beaucoup parler de rétablissement, il est maintenant conférencier à
son compte on lui souhaite bonne chance. Je reviens à mon senti, je mange des
menthes souvenirs d’enfance comme si j’en avais jamais eux assez… Les bonbons c’est
bon pour les personnes en rétablissement. Je vais quand même y arriver à vous
parler de mon senti, à ces émotions qui me tordent le cœur, m’essorent l’âme.
Cette nuit je suis pas en peine, l’été à Montréal y’a beaucoup de motos mais c’est
jamais comme dans les villes européennes, c’est des espèces de scooter de
grosses cylindrées. Ça me sert à rien de chercher la bibitte je me sent bien,
heureux et tranquille, je sais pas si c’est ça la sérénité… Je suis pas
habitué, l’angoisse est toujours présente mais elle fait moins mal… C’est
difficile de nommer cet affect, je crois que c’est une affaire de couple quand
on est seul on pense pas trop à ça. Je passe du senti aux choses matérielles,
cette nuit je suis pas très touchant. Je termine et je vous aurai pas tout dis.
Merci d’avoir lu jusque-là pour moi c’est toujours un plaisir de vous écrire!!!
À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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