Bonjour!
Bonsoir! Il y a de petites cloches qui me sonnent dans la tête… J’ai presque
terminé de lire un énorme roman policier. La chaleur est partie mais il fait
quand même très beau… Je me prépare un café. Je veux rester éveillé… Demain c’est
la paye rien pour s’énerver. Après-midi qui annonce l’automne… Je suis pas
triste c’est toujours une tentative de vous traduire mon senti en mots…
Souvenir du niaisage à la porte d’un copain, j’attendais qu’il m’ouvre, il
était pas là, je voulais consommer j’avais pas un rond, ce que j’étais con et
désagréable, ça va mieux j’ai changé tout ça. Je cherche quoi vous raconter, ce
midi j’ai fait un peu de ménage… Les grands écrivains traitent des choses
intérieures, de l’âme… Jeudi, ils livrent la bière à la brasserie d’à côté. Je
pense au sympathique ami représentant… J’ai perdu la façon de parler
alcoolique, me souviens que j’étais gêné et sensible pour les autres à les
entendre dire des vérités maintenant ça me préoccupe plus, les gens peuvent
dire ce qu’ils veulent j’ai pas à me sentir mal pour eux. Toujours l’impression quand même qu’on se paye ma gueule, si c’était
vrai qu’est-ce que ça ferait? Pas grand-chose je suis pas si important que ça…
Me souviens du Cheval Blanc la taverne vintage toujours pleine de monde. Le
camion de livraison est partis… Demain c’est aussi la fête des pizzerias après
un mois à manger du Kraft Dinner et de la soupe aux nouilles. J’aime à croire
que je vaux plus que ça, que je peux acheter ma bouffe… La thématique c’est
souvent la même à la fin du mois. Je sais plus où aller pour renouveler mon
stock d’idée, les histoires d’alcoolique et de coké c’est toujours les mêmes,
la dèche… Si je voulais déprimer j’aurais qu’à prendre de la bière, je le ferai
pas pour aujourd’hui… J’arrive pas, j’arrive pas à parler d’autre chose que ne
pas boire pour moi c’est important je veux pas mourir, les autres buveurs
savent où sont leurs limites moi j’en ai pas je bois pas… Je vous parle pas de
ce faux sentiment de richesse après avoir pawné une radio, une guitare, des
bijoux, un rasoir à l’époque c’était à peine dix dollars et je me sentais riche
comme crésus pauvre barjo. Tout ça fait longtemps mais j’oublie pas, j’ai
jamais rencontré de gens sympathiques là et si je veux continuer à me rétablir
et à en parler faut pas que j’y touche. Bon! Je me rappelle plus qui me parlais
qu’il se faisait écoeurer parce qu’il ne buvait pas, il avait qu’à pas rester
là, y’a quand-même des buveurs qui respectent ça. Je vous aurai rédiger encore
une fois une chronique pas trop intéressante du buveur abstinent. Je le répète
j’irai pas pour aujourd’hui, si je bois je vous écrirai pas. Voilà! Je termine
avec quelques mots pigés ici et là. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À
la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
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