Bonsoir!
Bonjour! Je sais pas si y’en a de vous qui se rappellent quand on disait le
chapelet en compagnie du Cardinal Léger à la radio, on aimais pas beaucoup ça à
genoux derrière une chaise on avait mal… C’était pendant la révolution
tranquille le pauvre Cardinal y est aussi passé, je pense qu’on disait « une
famille qui prie est une famille unie » avec l’Expo soixante-sept, Terre
des Hommes on allait être attiré par le monde, on allait pouvoir lire autre
chose que son missel, le petit livre rouge de Mao allait entrer dans les
chaumières avec les premiers sursauts de paranoïa… Il y eut la crise d’octobre
j’avais treize ans, on me permettait pas de jouer dehors avec les copains à
cause des soldats… En soixante-huit c’était mai en France, je suivais tout ça à
la télé et dans le journal avec attention. Le monde allait changer! Pourtant le
bel idéal a pas résisté au capital, on a eu de belles et bonne idées, on est
descendu dans la rue mais peu de choses se sont réalisé, l’héritage de mai c’est
pas grand-chose… Deux ans plus tard au Québec des révolutionnaires allaient
prendre en otage des membres du gouvernement, ils se feraient connaitre par
leurs revendications, on allait appelé l’armée en renfort quand on découvrirais
la mort du ministre, plusieurs années plus tard on sais pas encore qui a enlevé
la vie au ministre. Les révolutionnaires seront déporté à Cuba pour ensuite je
crois s’exiler en France. Je me souviens du dernier film à la mode qu’on
projetait, un amour de coccinelle… Ce soir je suis loin de mon senti, je pense
à la foule de l’aéroport de Madrid, tout s’est quand même bien passé… Dehors
une engueulade un gros « je t’aime pas! » dans la nuit. Oui! Mon
senti, la peur que je surmonte, je suis pas très très courageux… À l’aéroport
de Madrid j’ai croisé une comédienne qui parlais français et qui m’a demandé si
c’était bien l’enregistrement pour le vol de Madrid, j’ai répondu que oui. J’ai
compris qu’elle était là pour le travail et qu’elle surenchérissais avec sa
destination finale, Los Angeles Californie, je l’ai vite perdue de vue elle
était jolie. Ce soir j’ai dormis un peu, je sais pas si c’est comme avant, les
longues files pour entrer dans les boîtes, les clubs à la mode. Je pense que ma
génération avait pris toute la place. Je me souviens de ces nuits des années
quatre-vingt, je me roulais par terre sur les pistes de danse… Cette nuit j’entends
des avions passées, mon senti cette nuit me dis que je suis un pauvre mec, mais
non j’irai pas coucher à l’urgence psychiatrique, cette nuit la psychose est
loin… J’ai pas acheté de cadeaux à personne pour mon retour de voyage… Mon senti
la nuit il est presque insaisissable , j’ai quand même encore tenté. Merci d’avoir
lu jusque-là!!! Je termine pendant que des enragés se promènent!!! À la
prochaine j’espère!!!
Bernard
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