Bonsoir!
Bonjour! Cette nuit j’ai le tournis, je crois que j’ai bu de l’eau contaminée à
moins que ça soit l’air du climatiseur. Mes textes devraient bientôt être mis
en évidence dans un site web d’une étudiante de l’université d’Ottawa. Mes
journées commencent tôt mais je suis content… La semaine prochaine je parle aux
gestionnaires de l’institut… Là aussi je vais me servir de mon senti… J’espère
être utile. Le climatiseur fonctionne, je me bat contre le sommeil, au Québec
aussitôt qu’on voie une tour on y voit un phallus, c’est bête… Est-ce qu’on dis
ça des silos à la campagne? Y’a rien de moins poétique que mes tentatives d’écrire
de la poésie… J’irai pas en Chine seul, je vais y aller en tour guidée. Si
jamais y’a une lectrice où un lecteur qui est intéressé de m’accompagner qu’il
me fasse signe y’a rien qui presse c’est pas pour bientôt. Je sais pas ce qu’ils
sont devenus les amateurs de pool de la tabagie. Billard et machine à boules,
tout pour occuper les petits bums… Un bout de temps j’ai eu un agent à mes
trousses, j’avais rien à me reprocher, je vendais rien. Je suis pas surpris d’être
où je suis aujourd’hui mais malgré tout j’avais dans mon adolescence de bonnes
valeurs, des histoires comme la mienne y’en a plein le Reader’s Digest. Je sais
pas si un jour je partirais pour de bon quelques années disons… Cette nuit je
suis pas angoissé, le goulag occidental est quand même tranquille… Je pense
aussi à cette époque où je glandais au parc des canards. J’avais bien essayé de
me remettre aux cours aux adultes mais j’avais l’aide de personne c’était trop
difficile, étrangement j’ai une odeur de diluant à peinture dans le nez, voilà
une autre chose qui m’a intoxiqué… Je pense à la shop, au bonhomme qui, je
crois qu’ils appelaient ça comme ça, honais sur une machine j’ai jamais trop
compris ce qu’il faisait. Il usinait les parois des cylindres pour favoriser l’étanchéité
avec le piston et améliorer l’adhérence de l’huile. Il utilisait une perceuse à
colonne. C’est des métiers spécialisés, je pense à mon lecteur de la
Rolls-Royce… Pendant la canicule on suait c’était difficile le mélange de sueur
et d’huile, j’ y arrivais pas, pas même capable de faire mon lunch avant de
partir… Ouais! On sort de la shop pour ce soir, tout ça c’est des mauvais
souvenirs. Elle n’existe plus depuis longtemps cette shop-là, le patriarche en
parlait encore avant de mourir. Je crois que j’ai des cousins machinistes
outilleurs. Bon la nuit est avancée, je termine ça bientôt, j’essaye de vous
pondre une finale digne de la meilleure pondeuse du poulailler… Souvenir encore
d’un autre boulot où je montais une maison de pièces… Milles métiers milles
misères. Voilà! Je crois que ça va être tout pour tout de suite, lentement je
termine en comme toujours vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas
tout de suite ç’est bientôt la finale. À la prochaine!!!
Bernard
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