Bonjour!
Bonsoir! Toujours au même endroit, écrire dans cette journée humide… J’ai
trouvé ça l’écriture pourtant j’arrive à rien, le soleil se montre la fraise.
Ça fait déjà un bout que je suis revenus d’Espagne… J’ai pas envie d’aller
foèrer dans le quartier latin, je m’ennuis un peu. Je sais que je repartirai
pas de sitôt… Je pense toujours au jetlag, au décalage horaire. J’aime bien
avoir un transport quand j’arrive à l’aéroport jusqu’à l’hôtel. Mes lecteurs d’Aylmer
partent bientôt, c’est fou comme le temps passe avec tout ça je vieillis… Je
crois que vous avez pas apprécier le texte de la nuit dernière… Je sais que
votre temps est précieux que vous avez mieux à faire que me lire, pourtant si j’écris
c’est pour vous distraire. C’est que des phrases hachurées que j’arrive pas à
faire parler, à faire dire… Je veux vous raconter ces après-midi isolés, seul à
m’ennuyer… Y’a des gens qui trouvent ce que j’écris rafraichissant surtout en
santé mentale, tant mieux si ça allège le poids de la maladie, si elle devient
moins chaude moins torride. Je pense aux front pages des journaux que je veux
pas faire, je veux juste être un écrivain ordinaire dans les pages art et
spectacle… Quand j’écris comme ça j’en arrive toujours à me dénigrer, ce que je
ne ferai pas ici… Je suis pas un moins que rien. Je pense aux Souverains
Anonymes, la prison c’est pas trop intéressant avec la fouille à poils c’est
toute mon expérience carcérale… Le commis à l’embarquement à coller une
étiquette sécurité sur mon passeport, ça a rien changé tout s’est bien passé. C’était
pour indiquer que j’avais bien tous les documents nécessaires. Là je mélange
tous la fouille carcérale très intrusive et les fouilles aux douanes toutes
douces. La vérité c’est que j’ai envie de repartir attendre l’avion à l’aéroport,
je le ferai pas tout de suite je vais attendre à l’année prochaine… La
prochaine fois j’aimerais beaucoup être accompagné. Le temps file quand même…
Les gens honnêtes sont occupés, pour entrer en Espagne on m’a pas demandé ce
que je faisais dans la vie contrairement aux states et à Cuba. Je sais pas
pourquoi tout à coups j’ai de la peine, je crois que c’est d’écrire et de n’avoir
que de mince résultat… Tout ce qui est écrit sur les réseaux sociaux ça compte
pas, c’est pas de la littérature, puisqu’on peut écrire n’importe quand, n’importe
comment et aussi n’importe quoi ce qui n’est pas la moindre des choses. J’aimerais
être édité papier mais je sais pas ce que ça me donnerais… Je suis quand même
heureux d’avoir cette tribune de vous avoir comme lecteurs lectrices. Je crois
qu’on est des millions si ce n’est des milliards à faire ce que je fais là. Je
pense que de vous écrire ça remonte l’estime que j’ai de moi. Pour tout de
suite je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard
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