Bonjour!
Bonsoir! Ce matin c’était retour au « boulot ». Il fait très beau et
je me prépare un café… Je crois pas avoir besoin de vous présenter mon propos c’est
toujours le même… Aujourd’hui y’avait des millions de personnes dans la rue en
Catalogne, ils vont faire un référendum sur l’indépendance c’est aussi leurs
fête nationale ça se passe à Barcelone. Je suis de tout cœur avec eux. Catalan,
Québécois même combat… Quoi que je suis pas très attiré par le parti
indépendantiste d’ici. C’est vrai qu’on est un peuple malade on élit des
médecins… Comment voulez-vous sortir d’un tel état, état comme pays et comme
maladie. Je raye beaucoup de mots de mon vocabulaire, je sais pas pourquoi je
pense à une époque où sans le dire mon beau-frère était malade, je crois qu’il
faisait une dépression, il s’en est très bien sortis. Mais peut-être que je me
trompe, qu’il a jamais été malade, c’est ma folie à moi de voir de la maladie
partout. Je m’occupe de la mienne de ma schizophrénie, j’ai pas besoin d’en
coller aux autres… Peut-être qu’il avait que le blues…. Ça fait bien des
suppositions je devrais me mettre un suppositoire… Je vous raconte encore cette
histoire d’urgence d’hôpital où je croyais qu’on avait pris ma température avec
un thermomètre rectal dans la bouche, c’était ma paranoïa qui débutait avec un
délire anal. Je veux faire différent je ne réussis qu’à écrire des inepties. Ce
matin la circulation automobile était au fixe, l’autobus était en retard de
quinze-minutes. Oubliez tout ça, faites comme si vous l’aviez pas lu, je veux
pas blesser personne… J’ai plus cette folie des grandeurs alcoolique. J’irai
pas jusqu’à dire que je fais du multimédia. J’utilise les médias sociaux comme
beaucoup de monde, quand même… Je suis toujours dans mon goulag occidental, je
devrais dire que j’y suis de retour, accroché encore au béton et à l’asphalte,
c’est un goulag intime, un goulag du quand à soi pour écrire comme le grand
scribe notable de la rive-sud. Je vous écris aussi pour m’alléger sortir mon
délire doré… Je dis, je dis, je dis et je compose mal-aimé avec la passion des
rues asphaltées, vous saviez qu’on m’appelait beaver dans ma jeunesse en
référence à ces grandes dents que je me suis fait péter après y’a eu Beaver
Asphalt mais ce n’étais plus du tout la même chose. Le bitume, l’asphalte c’était
une époque où la ville grandissais, on nous a ramené dans le quartier le plus
gay, qu’on asphalteras plus. Juste un goulag ghetto pour les pas pareils, les
multi-poqués comme ils disaient dans les services sociaux… Hé oui! Il fait
soleil, y’a deux semaines à Barcelone c’était comme ça… Vous vous demandez où
je vais avec ça? Juste là dans le plaisir d’écrire, de mettre en mots une
partie de la journée. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu
jusque-là, il me manque quelques mots pour une finale réussie. À la prochaine j’espère!!!
Au revoir!!!
Bernard
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