Bonsoir! Bonjour! Je sais pas si y’a des
jeunes qui lisent ce que j’écris. Il fait frais dans mon studio, dernière
chance cette semaine pour recevoir du courrier, l’intervenante crois que ça va
arriver seulement la semaine prochaine. Je crois que vous avez bien aimé le
blog précédent où j’écris que je suis heureux, je le suis encore j’aime
beaucoup l’été… Je me censure souvent pour écrire sur mes petits bonheurs comme
si j’avais pas le droit, que le bonheur c’est ringard… Parfois j’y arrive c’est
pas la paix intérieure c’est un bonheur tapageur. J’ai terminé mon café, ce
week-end ça va être le grand sport des montréalais le déménagement, hier déjà à
quelques coins de rues j’ai vu des camions moi je reste où je suis pour de
bonnes raisons. J’ai mis mes pantalons, le climatiseur fait sa job, quand il
fait chaud comme ça je pense au Summertime de Gerschwin , je croyais avoir
perdus ce document, je l’ai retrouvé… Je veux pas attirer la malchance parce
que j’écris sur le bonheur, mon nom c’est pas Alain l’écrivain. Vous me croirez
pas mais le thermomètre indique vingt dans le studio d’habitude c’est
proportionnel à la chaleur dehors. Je pense aux mauvais coups que je faisais
pour consommer, j’étais trop peureux pour les gros larcins je volais mes
proches ça me rends malheureux d’y penser, le bonheur c’est ne plus avoir à
faire ça, c’était y’a longtemps. Je reviens pas là-dessus, je pense au moment
présent au carpe diem… Je suis vidé, j’ai quand même une odeur de parfum, Britt
rhythm Burberry je l’aime bien. Souvenir des tâches d’huile sur l’asphalte dans
l’entrée de la maison paternelle, le patriarche l’avait fait refaire. Sur un
autre plan je suis devenus montréalais par la force des choses, j’y ai trainé
ma carcasse à dormir sur de mauvais sofa, hier je racontais comment j’avais
voulu me tuer en buvant au goulot un quarante once de vodka, j’étais presque
tombé dans un coma éthylique mais je m’en suis sortis. Ça fait aussi partie du
bonheur de pas être obliger de se geler pour apprécier la vie. Le climatiseur
viens de s’arrêter il fonctionne bien, je vous l’avais dit que je l’écrirais
souvent. J’ai une odeur de bouillon de poulet dans le nez, c’est étrange tous
ces parfums… Ma consommation m’avait éloigné des valeurs… J’écris plus
là-dessus vous le savez… Hier je pensais aux filles de ma jeunesse qui disaient
ne pas prendre de chimique… Je suis heureux pour elles. Je regardais la
télévision et je me disait, je devrais avoir une idée brillante et lucrative
mais ma tête fonctionne pas comme ça. En fait si j’avais eu à faire de l’argent
ce serais déjà fait… Voilà ce que j’avais à écrire cette nuit, je vous écris
entre frigo et climatiseur, cette chaleur ça fait plaisir aux gens qui couchent
dehors. J’ai terminé, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’y vais avec ce
que j’appelle la chute, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire