Bonsoir!
Bonjour! Je suis de retour, je dors plutôt mal cette nuit… C’est un lundi férié
donc y’a pas de courrier et plusieurs commerces sont fermés. Je préfère vous
écrire que de rester au lit avec ce sommeil de cabochon. Aujourd’hui je suis en pensée avec l’amie qui
s’en va en visite chez ses parents au Liban… J’irai pas dans cette direction je
vais plutôt essayer de vous écrire sur mon sentis… C’est étrange quand je vous écris j’ai
toujours en tête Marcel Proust que je n’ai pas lu, je sais pas pourquoi ma
prose est loin de la sienne, j’ai souvent débuté la lecture de son œuvre mais j’ai
pas continué j’étais trop intimidé… Tous les étés c’est comme ça je commence Du
côté de chez Swan mais je suis incapable de continuer… C’est pas vraiment mon
senti cette incapacité de me frotter à une grande œuvre… J’imagine Proust assis
comme un Bouddha et prenant des notes dans son jardin, vous voyez bien que je l’ai
pas lu. J’ai que ces petites madeleines qu’on retrouve partout dans la
littérature. « À la recherche du temps perdu » voilà le génie, la
façon de « perdre » son temps. Moi je cherche les mots pour dire pas pour
faire un pastiche du grand homme de lettre, partout où j’écris y’a un grand
auteur qui est passés avant moi c’est difficile d’être original… Parfois j’ai
envie de m’exiler je ne sais où, je suis pas assez compliqué pour écrire
simplement, je suis tellement simple que mon écriture est compliqué. Je pense à
mon bôf que malgré tout j’aime beaucoup… Ils déménagent bientôt j’espère qu’ils
n’auront pas de problèmes, c’est le genre d’itinérance pas trop difficile ils
ont trouvé une maison. Je pense au jardin à Marie Victorin qui avait aussi des
écrits sur la sexualité de son temps, les frères du début du vingtième siècle
devait en profiter pour avoir des pratiques pédérastes. Combien de vies ils ont
brisés avec ça, des pauvres adolescents ignorants qui faisaient abuser d’eux…
On s’entends que Marie Victorin c’était pas Marcel Proust, La flore
Laurentienne ça aussi je l’ai pas lu… J’ai démarré le climatiseur, j’entends un
avion qui passe, ce soir y’avait des départs pour la France. Je pense à ces
bonnes femmes qui me donnent du petit monsieur, pourquoi petit, pourquoi pas
monsieur tout simplement, c’est probablement une façon qu’elles ont pour remonter
leurs estime de soi. Cette nuit je porte mes bermudas. Je sais pas si les
librairies sont ouvertes aujourd’hui j’aurais quelques ouvrages à acheter…
Lentement je lis un polar Suédois ça commence à se développer, c’est
intéressant… J’aime bien la télé du lundi soir, faute de partir je regarde les
autres. Bon! La nuit avance, j’ai pas
sommeil, je cherche à terminer cet écris sur une bonne note pas trop
répétitive. Quelques mots pour un choix de sortie entre le jardin botanique et
le marché Jean-Talon. Voilà, je termine en vous remerciant d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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