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Au présent

Bonsoir!Bonjour!
Me voilà encore qui écrit dans la nuit, une pensée pour la lectrice de Lac
Mégantic… L’horreur de ce train qui a déraillé y’a quelques années… Cette nuit
c’est difficile… Je pense à la pièce je veux de l’amour dans laquelle j’ai joué
et que j’ai écrit en collaboration avec d’autre participant… Ai mis de l’alcool
à friction sur un bouton qui est apparus. Ce soir j’ai une assemblée générale d’Antenne
Communication. La semaine passée dans un documentaire sur l’année mille neuf
cent soixante- huit j’ai appris qu’à cette époque il était rare de voir un
québécois sur un conseil d’administration, maintenant y’a pas un groupe
communautaire sans la présence d’un participant. Avant c’était trop peu
maintenant c’est trop ça ne veut plus rien dire, on a pas plus de pouvoir. Je
continus quand même à m’impliquer. Je suis loin de mon senti… Je pense qu’à une
certaine époque le pouvoir c’était le marguiller dans une paroisse, j’ai pas
connus ça. J’entends le bip d’un camion qui recule, le défi c’est toujours d’aller
un peu plus loin dans l’écriture de mes « pensées » la voix est
harnachée dans je ne sais quoi dans ma tête. J’essaye de dire pour un peu chaque
fois me libérer, je fais peut être erreur, je m’enferme avec cette écriture? Je
pense à l’église de ce qui étais ma paroisse elle est en décrépitude, y’a moins
de pratiquant et presque plus personne paye sa dîme… Elle est vendue cette
église et je serais surpris qu’ils trouvent les moyens de l’entretenir c’est
tellement cher… Il pleut encore, la nuit de lundi c’est toujours tranquille
dans les bars… Je pense à ceux qui aimaient s’installer au bout du comptoir en
sirotant une bière, c’était affreux tellement il se passait rien et on buvais
pour arrêter de « penser »… Y’a des choses que je vous écris pas
parce que j’en suis pas certain, hier on me demandait pourquoi j’étais devenus
alcoolique, je sais pas, peut-être que moi aussi j’ai été victime d’abus… Faut
croire qu’on a tous nos démons. Bon! J’arrête pas je vous écris tout ce qui s’impose
dans ma tête, pourtant c’est toujours de la douleur morale c’est pas grand-chose
comparé à ceux qui ont un cancer. Je suis heureux que personne arrive chez moi
sans s’annoncer… Je pense aux photos de ces dames qui dans un autre siècle
tenaient salon, y’a aussi ceux qui m’ont volés des textes dans un atelier d’écriture,
ça fait longtemps déjà. Cette nuit c’est pas très bien écris y’a pas d’images
ce que je vous laisse voir c’est un gars qui tape sur son clavier devant un
écran, la machine… Je me prépare un café, j’aurai passé une bonne partie de la
nuit à rédiger… Aujourd’hui j’attends toujours le facteur. Voilà pour une autre
nuit d’insomnie c’est pas ça qui m’ennuie. Je vous aurai dis, vous aurai écris…
Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots et voilà. À la
prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
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