Bonjour!
Bonsoir! J’ai dormis un peu, il est une heure dix-sept. Je vais vous écrire sur
mon désir parce que tout pars vraiment de là. Le désir d’écrire est suffisant
pour que je passe à l’action, ça sert à rien de dire qu’on est poète où
écrivain si on écris pas une ligne, faut aussi regarder les proportions de
cette écriture, c’est presque anonyme et confidentiel… Mon désir en est un de
libération d’espérance de rétablissement, lentement à tous les jours j’y arrive.
Je crois que je réussis à faire disparaitre une part du stigmate, c’est un
combat sans fin… Je parlerais du désir de me rétablir qui est très fort, du
désir d’aider aussi faire savoir que le rétablissement est possible si on le
désire assez fort… Les outils sont là, patients partenaires, mentors de
rétablissement et plusieurs autres programmes pour se rétablir faut avoir le
désir de donner un peu de soi. Je sais ça sonne morale, mais je connait pas d’autre
moyen il faut affronter le monde… De ce temps ci partout où je passe j’ai le
sentiment qu’on m’accepte plus malgré mes différences. Ce désir-là est très
présent et il fonctionne à l’inverse aussi je me dois d’accepter. Voilà à quoi
je me consacre faire savoir qu’il faut défaire le stigmate pas seulement en
parler mais passés à l’action, aller au bâton comme dit un ami et montrer qu’on
est pas schizophrène mais qu’on souffre de schizophrénie qui avec le temps
devient moins invalidante… La saison deux mille dix-sept deux mille dix-huit
est terminé pour les rencontre de groupe… Je trouve ces réunions très enrichissantes
comment chacun prend à cœur son rétablissement et cette difficulté qui arrive
quand on en est au début de la maladie, le travail qui deviens difficile et l’épreuve
de la sécurité du revenu… Le désir de travailler est présent mais pas dans des
milieu pathogènes malheureusement c’est souvent ce qui arrive, on se fait mal à
vouloir à tout prix être un travailleur, on nous affame et on prend n’importe
quoi comme travail non merci! J’ai eu ma leçon… Je reviens au désir comment il
est important de lui porter attention d’avancer avec lui et sortir de cette
nuit qu’est la maladie. Je sais il y en a qui sont pas d’accord, ils sont
encore au très judéo-chrétien travailler à la sueur de son front, faut souffrir
dans le travail, c’est l’inverse de tous mes désirs. Je sais que si vous
marchez dans mes bottines vous ne direz pas que je suis paresseux. J’ai mes
limites et je les respectes… J’attends toujours la poste, le courrier ça
devrais arriver bientôt. Voilà un endroit où le désir est inutile quand même je
désirerais avoir du courrier ça dépend pas de moi. Y’a des choses comme le
désir d’écrire où il faut passés à l’action. Lentement je m’achemine vers la
finale. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là quelques mots encore
pour faire une chute potable. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
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